382 personnes arrêtées pour trafic d'armes et traite des êtres humains dans une opération européenne coordonnée par l'Espagne

382 personnes arrêtées pour trafic d’armes et traite des êtres humains dans une opération européenne coordonnée par l’Espagne

L’opération a été menée dans le sud-est de l’Europe

MADRID, 5 nov. () –

En octobre, l’Espagne a coordonné un mécanisme européen contre le trafic d’armes à feu, la traite des êtres humains, l’immigration clandestine et le trafic de drogue dans le sud-est de l’Europe, qui a abouti à 382 arrestations et à l’ouverture de 130 enquêtes, selon le ministère de l’Intérieur, Europol et Mossos d’ Esquadra l’a signalé ce samedi dans un communiqué commun.

L’action policière, dont la phase opérationnelle s’est déroulée du 26 au 29 octobre avec le soutien d’Europol, a impliqué près de 16 000 agents de 28 pays. Il s’est traduit par 74 000 personnes contrôlées, l’inspection de 32 665 véhicules et près de 1 000 perquisitions, la saisie de 91 armes à feu, 15 grenades à main, 12 250 cartouches de munitions, 304 kg d’héroïne, 147 kg de cannabis, 5 402 marijuana et 1,3 kg de cocaïne.

L’opération, qui a également bénéficié de la coopération d’agences européennes et internationales telles qu’Eurojust, Frontex et Interpol, faisait partie de la plate-forme multidisciplinaire européenne contre les menaces criminelles (EMPACT), qui promeut une action coordonnée des pays de l’UE pour contrer les menaces les plus graves d’origine internationale. la criminalité.

En Espagne, il a été dirigé depuis le centre de contrôle installé au siège du Centre de renseignement contre le terrorisme et le crime organisé, à Madrid, qui a permis l’échange d’informations en temps réel avec tous les participants et avec le centre de contrôle international, dirigé par L’Espagne, qui a été établie au Monténégro.

L’opération espagnole était composée d’une équipe multidisciplinaire composée d’agents de la police nationale, de la garde civile, des Mossos d’Esquadra et de représentants de l’unité nationale Europol et du bureau central national d’Interpol.



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