45 000 places pour les migrants entre le dispositif d'accueil et le programme d'aide humanitaire

45 000 places pour les migrants entre le dispositif d'accueil et le programme d'aide humanitaire

MADRID, 14 décembre () –

Le nombre total de places dont dispose la Direction générale des soins humanitaires et du système d'accueil de protection internationale, dépendant du ministère de l'Inclusion, de la Sécurité sociale et des Migrations, dans la péninsule, s'élève à un total de 45 185, comme l'a détaillé le gouvernement.

Dans diverses réponses écrites aux questions enregistrées par Junts au Congrès, auxquelles Europa Press a eu accès, l'Exécutif déclare disposer de 29.211 places dans le Système d'Accueil de Protection Internationale (SAPI) et de 15.974 places dans le Programme de Soins Humanitaires.

Selon le gouvernement, le programme d'assistance humanitaire vise à répondre aux besoins fondamentaux des immigrants en situation de vulnérabilité qui arrivent sur la côte espagnole ou entrent dans le pays par voie terrestre, à travers les villes de Ceuta et Melilla.

Concrètement, il précise que ces personnes sont prises en charge dans des centres publics directement gérés par le ministère ou avec des ressources gérées par une action concertée avec 14 entités autorisées du tiers secteur.

En outre, le gouvernement souligne que le ministère de l'Inclusion, de la Sécurité sociale et des Migrations participe au processus de transfert, une fois que les personnes qui arrivent en Espagne ont été identifiées par la police comme majeures et sont orientées vers l'une de leurs ressources.

Ainsi, il précise que les transferts vers la péninsule depuis les îles Canaries, les Baléares ou les CETI de Ceuta et Melilla obéissent « à un protocole de redistribution territoriale standardisé basé sur la capacité des centres et la disponibilité des places, la collaboration avec des entités spécialisées et le les réseaux de soutien que les personnes manifestent à leur arrivée et, bien sûr, le profil de vulnérabilité et la situation juridico-administrative des personnes à transférer ».

Dans le même esprit, dans une autre réponse au même groupe parlementaire, le Gouvernement indique que cette attribution de places « dépend à tout moment de la situation du programme, en fonction de l'évolution de la situation de l'immigration, des circonstances et de la nature des ressources ».  » et les dispositifs, la période de l'année ou d'autres situations de pression non migratoire ».

En outre, il souligne que l'allocation prend en compte « le profil approprié des besoins et de la situation des immigrés (hommes célibataires, familles, femmes célibataires, vulnérables, victimes de traite, etc.). »

De même, le Gouvernement souligne que « ces places font partie d'un réseau étatique et leur disponibilité est mise à jour en temps réel en fonction de différents facteurs : le statut d'immigration, les départs des usagers et la disponibilité conséquente des places, la situation et la nature des ressources et des dispositifs, la période de l'année ou d'autres situations de pression non migratoire ».

« ILS PROFITENT DE LA LIBERTÉ DE MOUVEMENT »

Concernant le régime dans lequel ces personnes sont hébergées, l'Exécutif ajoute qu'« elles jouissent à tout moment de la liberté de mouvement, sans préjudice des horaires d'activités » et assure que les personnes « peuvent volontairement quitter le centre pour différentes raisons, parmi lesquelles aller se regrouper avec leur famille ou avec d'autres personnes avec lesquelles ils ont un certain type de lien.

« L'Administration ne force pas ces personnes à partir ni ne les oriente vers une certaine zone ou municipalité. De plus, lorsqu'elles prétendent avoir des contacts ou des réseaux dans d'autres territoires, ces liens sont vérifiés, afin d'éviter, dans la mesure où possibles, des cas de trafic ou d'exploitation cachés derrière de « faux liens » », explique-t-il.

D'autre part, l'Exécutif explique que le Secrétaire d'État aux Migrations « envoie mensuellement » aux communautés autonomes les « informations mises à jour » sur le nombre de places dans les dispositifs stables du Programme de Soins Humanitaires, ainsi que les dispositifs d'urgence qui Ils ont ouvert pour faire face à l'augmentation des arrivées ; et informe les Délégations Gouvernementales et les communes des ouvertures de centres et de dispositifs.

Selon le Gouvernement, depuis le 1er janvier 2023, le Programme d'Assistance Humanitaire est réalisé de façon ordinaire dans le cadre d'une action concertée. En outre, il souligne que ce programme est également repris, à titre extraordinaire, dans le cadre de la déclaration d'urgence adoptée à la mi-octobre 2023 et de ses extensions ultérieures adoptées en 2023 et 2024.

A lire également