49 agents de la Garde civile et 57 migrants blessés après l'assaut de 2 000 subsahariens sur la clôture de Melilla

49 agents de la Garde civile et 57 migrants blessés après l’assaut de 2 000 subsahariens sur la clôture de Melilla

MELILLA, 24 juin ( ) –

Au total, 49 gardes civils et 57 migrants ont été blessés après l’entrée massive de subsahariens à Melilla effectuée tôt ce vendredi par quelque 2 000 sans-papiers « parfaitement organisés et violents ».

Comme l’a rapporté la délégation gouvernementale à Melilla, l’agression enregistrée vers 08h40 a provoqué « un groupe de plus de 500 subsahariens, après avoir brisé la porte d’accès du poste de contrôle frontalier de Chinatown avec des cisailles, pour commencer à entrer dans la Melilla, en sautant sur le toit de celui-ci ».

Selon ses dernières données disponibles, le nombre de ceux qui ont atteint le Centre de séjour temporaire pour immigrés (CETI) passe de 130 à 133.

À la suite du saut, il a souligné que « 49 agents de la Garde civile ont été légèrement blessés, à l’exception de complications, et quatre véhicules ont subi des dommages à la carrosserie et des vitres brisées à cause de jets de pierres ».

De son côté, il a également souligné que « 57 migrants ont été blessés à des degrés divers, dont trois sont soignés à l’Hôpital régional ».

La délégation gouvernementale a également souligné que, « malgré le vaste dispositif déployé par les forces de sécurité marocaines, en coordination avec les forces de sécurité de l’État espagnol », près de 1 500 migrants ont réussi à approcher la périphérie de Melilla.

Un hélicoptère, sept patrouilles de sécurité, trois patrouilles de la société Fiscal, trois équipes MIR et un drone ont participé au dispositif, et par la Police Nationale, quatre patrouilles et deux camionnettes UIP. De plus, deux patrouilles de la Police Locale ont collaboré, coupant les routes pour garantir la sécurité de l’appareil et des citoyens.

Il s’agit de la première entrée d’importance qui a eu lieu à Melilla depuis la normalisation des relations entre l’Espagne et le Maroc en avril 2022, après le changement de position du président du gouvernement, Pedro Sánchez, sur le Sahara occidental. Il coïncide également quelques jours avant la tenue du sommet de l’Otan à Madrid les 29 et 30 juin, raison pour laquelle les mesures de sécurité ont été renforcées.

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