9 propriétaires présumés de bateaux arrêtés, accusés de transporter des immigrants vers les côtes de la Région

9 propriétaires présumés de bateaux arrêtés, accusés de transporter des immigrants vers les côtes de la Région

Les détenus font partie de l'organisation et exercent les tâches de skipper de bateau

MURCIE, 4 novembre ( ) –

Les agents de la Police Nationale ont arrêté neuf individus comme auteurs d'un délit contre les droits des citoyens étrangers, car ils sont considérés comme responsables du pilotage de bateaux de type « patera » et du transport de nombreuses personnes des côtes algériennes vers les côtes de la Région. Murcie, selon des sources du Corps susmentionné dans un communiqué.

L'intervention humanitaire menée par la Police Nationale en collaboration avec le reste des organisations, ONG et associations impliquées dans l'accueil des immigrés, est complétée par un travail coordonné entre différents groupes de recherche, dans le but de pouvoir déterminer l'existence d'organisations criminelles. dédié à la traite des êtres humains.

Au cours de l'enquête, les agents spécialisés de la Police Nationale ont pu rassembler les déclarations des témoins et les preuves nécessaires pour identifier pleinement les capitaines des bateaux arrivés sur la côte de la Région de Murcie, et les accuser d'un délit contre les droits des passagers étrangers.

La Police Nationale a averti que les voyages en mer effectués par ces propriétaires de bateaux présentent un risque réel pour la vie et l'intégrité des personnes, car beaucoup d'entre eux sont effectués dans des bateaux très précaires, « sans aucune protection ni mesure de sécurité, face à des conditions défavorables ». conditions climatiques et subissant les effets néfastes d'une longue exposition au soleil et à l'eau de mer.

Enfin, les neuf détenus, d'origine algérienne, ont été placés en garde à vue judiciaire, décrétant l'entrée immédiate en prison provisoire et sans caution des majeurs. Tout cela, en attendant la tenue du procès oral correspondant, peut être passible de peines de prison allant de 4 à 8 ans de privation de liberté, les mineurs étant acceptés pour être admis dans un Centre tutélisé pour mineurs.

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