Andalucia Acoge et Red Acoge demandent aux partis politiques une régularisation extraordinaire des migrants

Andalucia Acoge et Red Acoge demandent aux partis politiques une régularisation extraordinaire des migrants

MADRID, 3 juillet ( ) –

Andalucía Acoge et Red Acoge, organisations sociales qui travaillent pour l’inclusion sociale des migrants et des réfugiés, ont demandé aux partis politiques avant les élections générales du 23 juillet d’envisager la régularisation extraordinaire des migrants qui se trouvent dans une situation administrative irrégulière en Espagne et d’un montant à quelque 600 000 personnes.

En ce sens, ils rappellent l’Initiative Législative Populaire (ILP) enregistrée au Congrès cette législature et qui appelle justement à la régularisation de ce groupe. Cette initiative pourrait poursuivre son traitement parlementaire dans la prochaine législature puisque les ILP ne déclinent pas malgré la dissolution des Cortes, comme cela se produit avec les règlements promus par le gouvernement ou les partis politiques et qui n’ont pas terminé leur traitement parlementaire.

Cela a été révélé dans un document présenté à ces formations, dans lequel elles demandent que leurs programmes répondent aux besoins de l’ensemble des citoyens, en tenant compte des six millions d’étrangers qui font partie de la société espagnole et en comptant sur les « presque 600 000 qui sont en situation administrative irrégulière ».

Ils prétendent également promouvoir des voies d’entrée légales et sûres en Espagne ; respecter les droits de l’homme à la frontière et garantir l’asile; accélérer les procédures et assouplir l’obtention des permis de travail et de séjour ; garantir par la loi de l’État le droit de s’inscrire dans n’importe quelle municipalité et pour toute personne ; fermer les centres de détention pour personnes; créer une autorité indépendante pour l’égalité de traitement et la non-discrimination; interdire expressément le recours au profilage rationnel par la police ; garantir, par des réformes juridiques, le droit à une protection judiciaire effective ; adopter des mesures qui garantissent l’égalité de traitement ; élargir le droit de vote des migrants et leur représentation dans les institutions ; garantir la protection intégrale des mineurs et des adolescents sans références familiales ; et appliquer la perspective de genre dans les migrations.

Les propositions présentées s’appuient sur les traités et conventions du droit international des droits de l’homme, « qui sont obligatoires pour les États, ne sont pas négociables et sont au-dessus de toute idéologie politique et partisane », selon les deux organisations sociales.

En ce sens, ils expliquent qu’il est « essentiel que toutes les lois et politiques migratoires partent du principe inaliénable que tous les migrants doivent être reconnus et traités avec respect et dignité en tant que titulaires de droits dans des conditions égales ».

Les deux entités ont également lancé un appel à toutes les parties afin que les discours politiques sur la migration et le refuge incluent des critères et des données rigoureux pour promouvoir une coexistence pacifique et respectueuse avec l’interculturalité, et n’encouragent pas les attitudes racistes et xénophobes basées sur des stéréotypes, des préjugés et de fausses données sur migrants.

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