Aragonès met en lumière le « nous partagé » construit avec les familles immigrées en Catalogne

Aragonès met en lumière le « nous partagé » construit avec les familles immigrées en Catalogne

Cañete demande que les mouvements migratoires soient sur tous les agendas politiques

SANT ADRIÀ DEL BESÒS (BARCELONE), 21 janv. () –

Le président de la Generalitat, Pere Aragonès, a souligné la « construction d’un nous partagé » en Catalogne avec les familles immigrées qui, selon lui, se sont efforcées de réaliser des projets de vie et de garantir un avenir décent à leurs familles dans un territoire inconnu.

Il l’a dit ce samedi lors de la cérémonie d’ouverture de l’exposition ‘Paco Candel i els altres. Un portrait littéraire de l’immigration en Catalogne’, au Musée d’histoire de l’immigration de Catalogne (MhiC) en compagnie de la ministre de la Justice, Gemma Ubasart, et de la maire de Sant Adrià del Besòs (Barcelone), Filo Cañete.

Cette exposition est le premier échantillon de l' »accord » de collaboration entre la Generalitat et le musée pour promouvoir les politiques de mémoire migratoire, et elle raconte visuellement le livre « Els altres catalans » de l’écrivain Paco Candel.

Selon Aragonès, Candel a dépeint « ce qui était une réalité migratoire en Catalogne à une époque où elle n’était pas présente » dans les médias ou dans de nombreux imaginaires collectifs.

Il a assuré que l’idée de ‘Catalogne, un sol poble’, un concept créé par Josep Benet, est toujours valable aujourd’hui : « Quand on parle de toute la Catalogne, on parle d’un pays qui ne laisse personne de côté. « 

Dans cette ligne, il a profité de l’occasion pour revendiquer l’axe Besòs comme « l’un des grands domaines de la future transformation du pays » et a déclaré que les administrations doivent travailler ensemble pour en faire un espace de vie encore meilleur.

CAÑETE EDGE

La mairesse de Sant Adrià del Besòs, Filo Cañete, a célébré le fait qu’en 2003, ils ont décidé de créer un musée dans lequel les mouvements migratoires ont été signalés, une initiative « très importante » qui doit figurer sur tous les agendas politiques.

Pour elle, le MhiC « a une connotation très pédagogique, très interculturelle et ce qu’il veut, c’est impliquer la diversité », et elle explique qu’il compte en moyenne 14 000 utilisateurs par an.

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