Armas prévient que « El Hierro n’en peut plus » face à l’afflux de migrants sur l’île
VALVERDE (EL HIERRO), 18 octobre () –
Le président du Cabildo d’El Hierro, Alpidio Armas, a averti mercredi que « El Hierro ne peut plus gérer le drame de l’immigration », quelque chose qui « accable » et « accable » l’île sans voir « un soupçon de solutions efficaces », parce que les ressources sont encore rares et que la solidité du dispositif commence à faiblir, quelle que soit la volonté mise en œuvre.
Selon Alpidio Armas, il y a eu ce mardi une entrée record d’immigrés, « plus précisément 688 en un seul jour pour une population qui dépasse à peine les 10.000 habitants, notre capacité est également dépassée en ce qui concerne les structures d’accueil temporaires, plus de 300 dans l’ancien monastère et près de 380 à San Andrés, et le problème ne réside pas seulement dans les soins mais dans l’orientation des personnes âgées vers Tenerife, car, indépendamment du fait que d’autres canaux aient été spécifiquement créés, la chose habituelle est que cela se fait dans c’est la seule ligne régulière qui dessert quotidiennement Tenerife, donc aujourd’hui, et si des alternatives ne sont pas établies, tous les immigrants ne pourront pas partir, dans le meilleur des cas moins de la moitié.
Selon lui, « cette augmentation du nombre d’immigrés plus âgés a également son pendant chez les mineurs étrangers non accompagnés, qui sont aujourd’hui au nombre de 243, et les structures sont également déjà débordées en termes de capacité et d’attention ».
Le président d’El Hierro souligne dans une note qu’on ne sait toujours pas s’il y aura des références vers d’autres centres mineurs des îles Canaries.
C’est pour cette raison qu’il demande une nouvelle fois au Département de Protection Sociale du Gouvernement des Îles Canaries « d’appliquer la même exigence qu’il adresse au Gouvernement espagnol, à savoir l’accélération du renvoi dans ce cas de mineurs non accompagnés, qui sont en prêtant attention à des conditions très améliorables, et en négligeant d’autres comme l’intégration et la scolarisation parce qu’elles dépassent la limite de ce qui est vraiment admissible et compatible avec les proportions de cette île.
Ainsi, il demande « avec force » à l’administration centrale et au gouvernement des îles Canaries de prendre « des mesures urgentes et extraordinaires face à un drame humanitaire qui s’amplifie de jour en jour, sans fin en vue, et pour lequel il n’y a pas de solutions définitives mais des solutions continues ». sont en vue », sans tenir compte du fait que la pression migratoire affecte avant tout un dispositif insuffisant et épuisé, ainsi que les services de base des citoyens d’El Hierro qui sont également à la limite, comme c’est le cas de la santé.
En effet, il indique que l’administration du Cabildo est « pratiquement paralysée et exclusivement pour résoudre le phénomène migratoire avec bonne volonté », une compétence qui n’appartient pas à la corporation insulaire et qu’elle assume par « engagement social ».
Cependant, affirme-t-il, ils ont besoin « maintenant plus que jamais d’une implication plus déterminée des administrations, tant dans les majeures que dans les mineures.