Arrêté l’ancien ministre de la Santé de Ceuta qui s’est vu interdire de continuer à accéder aux centres pour mineurs
CEUTA, 11 janv. ( ) –
Des agents de l’unité organique de la police judiciaire de la garde civile de Ceuta ont arrêté l’ancien ministre de la santé du gouvernement de la ville, Javier Guerrero, à son domicile tôt ce mercredi matin des centres d’accueil pour mineurs migrants non accompagnés qu’il fréquentait depuis la crise de mai 2020.
L’autorité judiciaire qui enquête sur la procédure a décrété le secret de la procédure sur la procédure, qui a débuté il y a dix mois après que le Département des mineurs de l’administration régionale a alerté le parquet de différents comportements inappropriés.
Plusieurs agents de l’Institut armé sont apparus quelques minutes avant 8 heures du matin au portail Guerrero, au cœur de Ceuta, et ont effectué une perquisition à son domicile qui a duré jusqu’à l’après-midi.
Plus tard, l’homme politique et médecin a été emmené par une autre porte de son immeuble pour éviter les médias et être emmené dans ses bureaux professionnels à l’hôpital universitaire et dans une clinique privée.
Les sources consultées par Europa Press ne prévoient pas que la personne interpellée se rendra au tribunal avant ce jeudi au plus tôt.
Guerrero a publié un tweet à 10h07 dans lequel il a rapporté qu’il était détenu à la maison « devant ma femme et mes filles » et liant son arrestation à un prétendu « faux complot » parrainé par le PSOE pour l’accuser de « toucher ‘moins' ».
En septembre, l’ancien conseiller assurait déjà être victime d’une « corruption » qui consisterait à proposer à des mineurs pris en charge par la Ville leur transfert vers la Presqu’île en échange de la dénonciation.
Début 2022, la zone pour mineurs de Ceuta a interdit à Guerrero de continuer à entrer dans les centres d’accueil pour enfants migrants non accompagnés, comme il le faisait depuis mai 2021, quelques mois après avoir été contraint de démissionner en janvier de la même année en tant que conseiller du gouvernement régional après avoir sauté les protocoles de vaccination contre le Covid-19.
Après avoir quitté l’exécutif présidé par Juan Vivas (PP), le médecin a annoncé qu’il se présenterait à la présidence du Parti populaire régional, mais finalement l’été dernier, il a créé son propre parti, Ceuta Avanza, dont ils ont quitté ces derniers mois de nombreux de ses co-fondateurs.