Au moins cinq migrants tués au Maroc avant l'entrée d'une centaine de subsahariens à Melilla

Au moins cinq migrants tués au Maroc avant l’entrée d’une centaine de subsahariens à Melilla

MADRID/MELILLA, 24 juin ( ) –

Au moins cinq migrants sont morts au Maroc et 76 autres ont été blessés, dont 13 grièvement, avant la tentative d’entrée massive à Melilla ce vendredi, comme l’ont rapporté les autorités de Nador et recueillis par l’agence officielle marocaine MAP. L’incident a également fait 140 blessés parmi les policiers, dont cinq dans un état grave.

La délégation du gouvernement de Melilla a rapporté ce vendredi qu’un groupe d’environ 500 subsahariens « parfaitement organisés et violents » a forcé le passage frontalier de Chinatown à 8h40. Dans le mont Gurugú voisin, il y avait 2 000 migrants et, finalement, ils ont réussi à accéder à la ville espagnole 133.

Côté espagnol, l’entrée massive a fait au moins 49 agents de la Garde civile légèrement blessés et 57 migrants, dont trois ont été soignés à l’hôpital régional, selon les chiffres communiqués par la Délégation gouvernementale.

Il s’agit de la première entrée d’importance qui a eu lieu à Melilla depuis la normalisation des relations entre l’Espagne et le Maroc en avril 2022, après le changement de position du président du gouvernement, Pedro Sánchez, sur le Sahara occidental. Cela coïncide également quelques jours avant la tenue du sommet de l’OTAN à Madrid, les 29 et 30 juin, raison pour laquelle les mesures de sécurité ont été renforcées.

La délégation gouvernementale a porté à environ 2 000 migrants le nombre de personnes qui se trouvaient à proximité du mont Gurugú, dont 1 500 se sont approchées de la ville espagnole vers 06h40, heure à laquelle l’alarme anti-intrusion a été activée de la Garde civile. Commande.

Sur les 500 qui ont finalement tenté d’accéder à Melilla à 8h40 depuis le quartier chinois, 130 ont réussi et ont été référés au Centre de séjour temporaire des immigrants (CETI). Ils sont tous de sexe masculin et apparemment majeurs.

Quatre véhicules de la Garde civile ont subi des dommages à la carrosserie et des bris de vitres dus aux jets de pierres du groupe de Subsahariens, « parfaitement organisé et violent », selon la Délégation gouvernementale.

La Délégation gouvernementale a souligné le « dispositif étendu déployé par les forces de sécurité marocaines, en coordination avec les Forces de sécurité de l’État espagnol ». Depuis Bruxelles, le président du gouvernement, Pedro Sánchez, a salué ce vendredi le travail mené par le Maroc pour tenter d’éviter, en coordination avec les forces de sécurité espagnoles, « l’agression violente ».

Un hélicoptère, sept patrouilles de sécurité, trois patrouilles de la société Fiscal, trois équipes MIR et un drone ont participé au dispositif policier, et du côté de la Police Nationale, quatre patrouilles et deux fourgons UIP. De plus, deux patrouilles de la Police Locale ont collaboré, coupant les routes pour garantir la sécurité de l’appareil et des citoyens.

Des associations de gardes civils ont dénoncé l’usage de barres d’acier et d’outils coupants par des migrants, qui ont agi avec « un maximum de sérieux », pour lesquels ils ont exigé le renforcement des moyens techniques et humains.

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