CCOO alerte sur une « situation limite » dans les centres de migrants de Tenerife, avec des journées de travail de plus de 12 heures
SANTA CRUZ DE TENERIFE, 2 novembre () –
La Fédération des Services Citoyens des Commissions Ouvrières (FSC-CCOO) a demandé jeudi au Ministère de l’Inclusion, de la Sécurité Sociale et des Migrations plus de ressources pour éviter la « situation limite » de la main-d’œuvre des travailleurs et des usagers des centres d’accueil des immigrés de Las Raíces et Las Canteras, sur l’île de Tenerife.
Desde finales de mayo las rutas migratorias de Canarias han tenido una subida de afluencia « brutal », con un 25% de incremento de la llegada de migrantes en lo que va de año, lo que representa casi 3.000 personas diarias, advierten desde el sindicato en une note.
Dans cette situation, il souligne que les travailleurs de Las Raíces et Canteras « se retrouvent avec un manque de ressources structurelles et une désorganisation inabordable, ce qui génère une énorme charge de travail et psychologique sur la main-d’œuvre ».
Dans ce sens, ils précisent que les travailleurs subissent des journées de plus de douze heures pour couvrir les transferts et les exigences constantes d’effectuer des heures supplémentaires, tout cela en raison du manque de personnel et de l’incapacité d’incorporer davantage de personnes en cas d’urgence et de prévoyance.
« Il est même impossible de faire quelque chose d’aussi élémentaire que détecter la vulnérabilité des migrants, quelque chose qui leur permettrait de demander l’asile », soulignent-ils.
FSC-CCOO reconnaît que même si l’entité gestionnaire des centres, Accem, a tenté de remplir ses engagements en embauchant davantage, ce sont des actions « insuffisantes » pour une situation d’urgence.
C’est pourquoi ils comprennent que le problème réside également dans le ministère de l’Inclusion, de la Sécurité sociale et des Migrations, qui, en tant que responsable, doit garantir des ressources suffisantes.
La fédération rappelle que la position du personnel a toujours été de parvenir à des accords par le dialogue, « mais ils ne peuvent plus assumer une situation qui les accable », c’est pourquoi elle prévient que si cette situation continue « ils proposeront des mobilisations pour garantir vos droits ». .