CCOO propose à Asaja-Huelva de collaborer à un projet de régularisation de plus de 2 500 immigrants irréguliers
HUELVA, 15 juin ( ) –
Le syndicat CCOO a tenu une réunion avec l’organisation agraire Asaja-Huelva pour demander leur collaboration et leur soutien dans le projet préparé par ce syndicat pour demander au gouvernement central « un processus de régularisation pour les plus de 2 500 immigrés en situation irrégulière « . .
Comme l’indique le CCOO dans une note, le syndicat se tourne vers le secteur agricole car « il est évident que chaque campagne se heurte à un problème historique tel que le manque de travailleurs », soulignant qu' »en fait, la demande d’étendre le contingent à être en mesure de couvrir ce besoin de l’entreprise », pour lequel ils ont souligné que, « par conséquent, il y a un secteur qui a besoin de travailleurs et 2 500 personnes qui ont besoin d’une offre d’emploi pour pouvoir entamer les procédures de régularisation ».
« Le problème est que l’irrégularité apporte avec elle l’invisibilité, la vulnérabilité et le besoin. » Il est temps de prendre des mesures visant à corriger cette situation qui, d’autre part, a également un impact négatif au niveau national et international sur l’image de Huelva », a indiqué le syndicat.
De même, le CCOO a rappelé, et les approuve donc dans le rapport présenté à Asaja-Huelva, que « la réduction des situations de pauvreté et de précarité au travail constitue l’un des objectifs prioritaires de l’actuel Agenda 2030 ».
Pour cette raison, elle exhorte « à améliorer les conditions de vie des immigrés en situation irrégulière qui ont des difficultés d’accès au logement locatif et aux autres services publics de base qui, ajoutés à leurs faibles ressources socio-économiques, nous empêchent de pouvoir mener une vie digne et vie pleine ».
« Une vie bien remplie qui commence par la régularisation, par une offre d’emploi et par un emploi, comme celui que pourrait offrir le secteur des fruits rouges de la province, qui leur permette de vivre dignement », a souligné CCOO.
Pour toutes ces raisons, l’organisation syndicale, basée sur la loi organique 4/2000, va initier un processus d’adhésion de tous les acteurs impliqués qui commence par « l’adhésion » de l’organisation la plus représentative du secteur agricole, la demande au gouvernement espagnol d’engager une procédure de régularisation extraordinaire, destinée à ce que ces personnes soient des citoyens de plein droit et puissent accéder à un emploi réglementé ».
Étant donné que la loi organique sur l’immigration établit dans son article 4 que « lorsque des circonstances de nature économique, sociale ou de travail le conseillent et dans des cas non réglementés d’une importance particulière, le Conseil des ministres peut émettre des instructions qui déterminent l’octroi d’autorisations de séjour temporaire et/ ou de travail, qui peuvent être liés temporairement, par un travail ou une occupation territoriale dans les termes établis dans celles-ci, ou par des autorisations de séjour, les présentes instructions devant fixer la forme, les conditions et les délais d’octroi desdites autorisations », comme « un règlement en ce sens a déjà été fait dans un autre secteur ».
CCOO a évalué « très positivement » le travail qu’il a réalisé avec Asaja-Huelva au cours de ces mois et qui « culmine avec le soutien de la principale organisation commerciale du secteur agricole pour établir un espace de collaboration et de coopération, qui commence aujourd’hui » mais » pour celui qui reste loin « .
Au nom de l’organisation agraire Asaja, son secrétaire général à Huelva, Félix Sanz, a montré la « réceptivité initiale » du secteur à la proposition extraordinaire de régularisation du CCOO, à laquelle il a remercié « leur volonté de parler avec les représentants de l’ensemble chaîne » et a voulu valoriser « le travail des travailleurs étrangers et leur contribution historique au développement agricole de la province.
