CIEs NE dénonce PAS l'enfermement pendant un mois à Zapadores d'un jeune ex-tuteur dont l'expulsion a été suspendue

CIEs NE dénonce PAS l’enfermement pendant un mois à Zapadores d’un jeune ex-tuteur dont l’expulsion a été suspendue

La Campagne exige des mesures disciplinaires contre les responsables du confinement et que ces situations ne se reproduisent pas

VALÈNCIA, 8 mars () –

Le CIES n’a PAS dénoncé « l’internement illégal » pendant un mois à Zapadores d’un jeune marocain, ex-tutelle de la Communauté de Madrid, qui a fait suspendre l’ordre d’expulsion du pays.

Comme l’a rapporté la Campagne pour la fermeture des centres d’internement pour étrangers et la fin des déportations dans un communiqué, la libération du jeune homme n’a eu lieu que lorsque le cas a été détecté par les services judiciaires de la Campagne.

Le dossier du détenu indiquait que son expulsion avait été temporairement suspendue par le Tribunal supérieur de justice (TSJ) de Madrid.

La Campagne a rappelé que l’entrée dans le CIE des étrangers prévue par la loi sur l’immigration (LO 4/2000, du 11 janvier) est configurée comme une mesure conservatoire dont le but est d’assurer l’expulsion. Cependant, dans cette affaire, « violant » cette loi et la sentence des magistrats et du magistrat madrilène, le jeune homme a été détenu du 21 janvier au 23 février au CIE de Valence « sans qu’aucune autorité ne vérifie sa situation juridique ou, si elles l’ont fait, ils l’ont ignoré et l’ont maintenu privé de liberté dans le but de l’expulser ».

Ainsi, ni le tribunal ni le CIE de Valence n’ont tenu compte du fait que le TSJ de Madrid a examiné le 8 juillet 2021 un recours contre l’expulsion qui a accepté sa suspension.

Le TSJ de Madrid a pris cette décision considérant que l’arrêté d’expulsion n’avait pas dûment évalué les circonstances de l’affaire. En premier lieu, parce que la documentation fournie « fournissait de multiples indications sur les racines sociales » du jeune homme, comme l’indique la phrase.

Les deux magistrats et le magistrat ont critiqué à plusieurs reprises, tout au long de leur résolution, la Communauté de Madrid et l’Administration en général pour « l’inaction » et le « manque de coordination » pour régulariser leur situation administrative depuis que leur minorité a été détectée, alors qu’il était surveillé. et après avoir atteint la majorité. Ils ont assuré : « Rien ne semble avoir été fait par l’Administration pour protéger dûment et de bonne foi l’appelant, pas même pendant qu’il était sous tutelle » et seule la Fédération Pinardi, où il était hébergé, « l’a accompagné et lui a conseillé de commencer le processus de régularisation. »

La Campagne a exigé la fermeture « urgente » de ces « prisons racistes, où sont enfermées des personnes qui n’ont commis aucun crime, non seulement en violation des droits les plus fondamentaux des personnes, mais aussi, comme le montre cette affaire, en violation des lois et des décisions de justice ». Ils ont également exigé que des mesures disciplinaires soient adoptées à l’encontre des responsables de cet « enfermement illégal » et que des mécanismes de coordination soient adoptés afin que des situations similaires ne se reproduisent pas.

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