Clavijo espère rencontrer Marlaska dimanche pour accélérer la mise en place d’un « commandement unique » pour gérer l’immigration
MADRID, 12 octobre ( ) –
Le président du gouvernement des îles Canaries, Fernando Clavijo, a manifesté ce jeudi son désir de rencontrer dimanche prochain le ministre de l’Intérieur, Fernando Grande-Marlaska, en escale à Gran Canaria avant son voyage au Sénégal pour s’adresser aux phénomène migratoire dans un pays d’où partent les pirogues qui arrivent à El Hierro.
Dans des déclarations aux journalistes à l’occasion de sa visite aux événements commémoratifs de la « Fête nationale », il a une nouvelle fois insisté sur la nécessité d’établir un « commandement unique » pour gérer les migrations dans l’archipel et une « feuille de travail coordonnée » entre toutes les administrations.
Clavijo a déclaré que son gouvernement exige « plus de fluidité » et que toutes les informations que le gouvernement central a transmises à l’exécutif des îles Canaries parce que c’est celui qui est « en première ligne » et ils savent qu’en Afrique « il y a beaucoup de monde attend » de partir vers les îles grâce au « calme en mer » d’octobre et novembre.
Le président des Canaries espère « améliorer la collaboration et la coordination » avec l’État car « les sorties vont se multiplier », c’est pourquoi il exige de travailler « en commun » pour donner une « réponse digne » aux personnes qui « fuient un avenir ». « Climat incertain, faim et guerres » et ainsi ne pas soumettre les services publics de l’archipel à des « pressions » qui pourraient aboutir à un « effondrement ».
Il a également valorisé la « bonne prédisposition » des communautés autonomes à accueillir des mineurs migrants non accompagnés – environ 400 – présentée ce mercredi à la Conférence sectorielle sur l’enfance et l’adolescence.
Cependant, il a exigé qu’il y ait un « financement continu » car il s’agit de s’occuper des « enfants » à qui il faut garantir l’éducation, l’intégration et l’apprentissage des langues et « il doit y avoir une certaine stabilité », sans changements entre les soignants et les personnes de référence. .
Clavijo a admis que de nombreuses communautés servent également des réfugiés ukrainiens et considère donc qu’il est nécessaire de disposer d’un réseau de ressources « stables » et financées pour garantir les droits des enfants.