Condamné à Almería dix membres d'un réseau d'immigration clandestine avec de petits bateaux en provenance d'Algérie

Condamné à Almería dix membres d’un réseau d’immigration clandestine avec de petits bateaux en provenance d’Algérie

ALMERIA, 8 nov. ( ) –

Le tribunal provincial d’Almería a condamné les dix membres d’une organisation stable et permanente dédiée à l’introduction en Espagne de personnes de la côte algérienne par voie maritime, à des peines allant de trois ans et neuf mois de prison à un an de prison. l’utilisation de différents types de bateaux entre 2019 et septembre 2020.

Les accusés ont reconnu leur participation au complot lors de la première session de l’audience qui s’est tenue dans la deuxième section du tribunal provincial d’Almería pour laquelle, dans ses conclusions finales, le parquet a demandé que la circonstance atténuante de la fin confession aux personnes accusées de délits d’association illicite et contre les droits des citoyens étrangers.

En ce sens, le chef de l’organisation identifiée comme FN, pour qui le ministère public avait initialement requis neuf ans de prison, a été condamné à trois ans et neuf mois de prison, tandis que trois autres membres de l’organisation, principalement dédiés au ravitaillement des bateaux et du matériel pour les traversées, ont été condamnés à trois ans et six mois.

De la même manière, les six prévenus restants, parmi lesquels plusieurs propriétaires de bateaux qui ont trouvé refuge au sein de l’organisation une fois arrivés sur les côtes espagnoles, ont été condamnés à des peines allant d’un à deux ans de prison, avec la suspension de celui-ci avec la condition qu’ils ne commettent pas d’autre crime dans les trois ans.

Selon le récit accepté par les parties, les accusés ont agi « en pleine connaissance » de promouvoir l’immigration irrégulière avec l’intention de « s’enrichir illégalement » en faisant payer des personnes intéressées à atteindre le territoire européen malgré le fait qu’avec Cela mis « le la vie de ces personnes en danger concret ».

Ainsi, selon un « plan préétabli » et selon une « répartition préalable des fonctions », chacun des membres du groupe a effectué une tâche précise sous la direction du FN, chargé de répartir les tâches entre les accusés ainsi que de se faire « l’interlocuteur valable entre les mafias algériennes d’origine ».

De la même manière, le prévenu principal s’occupait également de la direction et de la coordination de tout ce qui concernait la logistique et la prise en charge des immigrés débarqués, organisait les traversées et fixait les prix et les jours dans lesquels effectuer les voyages.

La FN a également pris en charge les capitaines de navires algériens contraints de rester sur le territoire espagnol avant de retourner en Algérie « en leur fournissant un circuit sécurisé pour la transmission des fonds et le matériel nécessaire à la poursuite de leurs activités ». Le même prévenu a également fourni des bateaux à d’autres réseaux de trafiquants d’immigrants.

Dans ce travail, il avait également le soutien de l’accusé HR, qui était son partenaire sentimental, chargé de fournir une couverture aux employeurs jusqu’à ce qu’ils puissent retourner dans leur pays. L’un d’eux a été identifié « jusqu’à quatre fois pour être entré sur le territoire national par des points non autorisés sur la côte ».

Dans un autre rang se trouvaient deux autres accusés chargés d’effectuer les mouvements d’argent « pour favoriser le transit des immigrés et des employeurs, ainsi que les bénéfices obtenus » grâce à l’utilisation de comptes bancaires et d’établissements commerciaux, dont l’un à Alicante. Les autres accusés étaient des « collaborateurs » du chef de l’organisation, de sorte qu’ils ont participé à l’acquisition des bateaux avec lesquels effectuer les voyages en mer.

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