Deux condamnés à deux ans de prison pour avoir favorisé l’immigration clandestine depuis les ports de Santander et Santurce
Certains migrants ont été transférés avec « des difficultés respiratoires et une grave suffocation »
BILBAO/SANTANDER, 29 février ( ) –
Le Tribunal provincial de Biscaye a condamné deux hommes à deux ans de prison pour le délit de promotion de l’immigration clandestine aggravé par l’existence d’un « danger pour la vie » des migrants albanais qu’ils ont accueillis sur le territoire de Biscaye et facilité leur entrée illégale au Royaume-Uni. via les ports de Santurtzi et Santander. Certaines de ces personnes ont été transportées avec « des difficultés respiratoires et une grave suffocation ».
Comme le rapporte le TSJPV, les condamnés, de nationalité albanaise, ont reconnu les faits lors du procès qui s’est déroulé le 20 février devant le Tribunal de Biscaye. Le jugement de conformité est définitif et précise que les accusés, « à des fins lucratives », se sont consacrés au moins d’août 2020 à octobre 2022 à faciliter l’entrée illégale au Royaume-Uni de compatriotes transitant par l’Espagne en situation irrégulière et qu’ils ont reçus en Biscaye.
Les prévenus ont transporté ces personnes vers les installations portuaires de Santurtzi et Santander ou vers des stations-service voisines et les ont placées clandestinement dans des camions qui allaient être expédiés au Royaume-Uni ou directement dans des navires amarrés dans lesdits ports et à destination de l’Angleterre. Irlande.
RISQUE D’ÉTOUFFEMENT
La résolution judiciaire précise les opérations menées par les prévenus et souligne le « risque sérieux d’asphyxie » dans lequel se trouvaient à certains moments les migrants. En effet, il raconte que deux Albanais étaient cachés dans un conteneur de charbon scellé à l’intérieur d’un navire en plein voyage, avec « des difficultés à respirer et dans une grave situation d’étouffement », et ont donc été obligés de crier à l’équipage de police. Sortez les.
Les accusés ont facturé une « somme d’argent indéterminée » à leurs compatriotes migrants, qui étaient payés par eux ou par leurs proches, et ils retournaient périodiquement en Albanie « à la recherche de nouveaux clients pour leurs affaires illicites ».
Le tribunal reconnaît également les circonstances atténuantes des retards excessifs – puisque les événements ont commencé le 28 septembre 2021 et que l’acte d’accusation n’a été formulé que le 5 septembre 2023 – et l’analogie d’aveux tardifs.