Deux détenus, dont un mineur, liés à l'arrivée de petits bateaux à Carthagène

Deux détenus, dont un mineur, liés à l’arrivée de petits bateaux à Carthagène

MURCIE, 11 août ( ) –

La police nationale a arrêté deux individus, dont un mineur, liés au bateau intercepté devant Cabo de Palos lundi dernier, et qui sont accusés de trafic d’êtres humains présumé, selon des sources policières.

Lundi dernier, le premier des bateaux arrivant dans la région de Murcie a été intercepté au large de Cabo de Palos après l’importante vague reçue au cours des derniers jours de juillet dernier.

Face à cette vague, la police nationale de la région de Murcie a donné la priorité à tout moment à l’assistance humanitaire aux immigrés, en particulier les mineurs et les groupes vulnérables, en se coordonnant efficacement avec la délégation gouvernementale, le ministère des migrations et différentes ONG.

En plus de cela et après avoir effectué les différentes démarches administratives pour, le cas échéant, exécuter les retours appropriés vers les pays d’origine, il a été possible d’arrêter vingt « pateristas » chargés d’organiser des voyages de la côte algérienne vers l’Espagne.

Lors de cette dernière arrivée et comme d’habitude, les immigrés transférés dans la Région par des organisations basées dans le nord de l’Algérie, se sont avérés être majoritairement de nationalité algérienne, la plupart étant des jeunes hommes et venant de différentes parties du pays d’Afrique du Nord. .

Or, dans ce dernier, composé d’une quinzaine de personnes au total, trois femmes voyageaient également, ainsi que d’autres citoyens syriens et marocains.

Il a été constaté que les immigrés ont été capturés à différents endroits en Algérie et qu’après avoir chacun payé des sommes proches de 6 000 euros, ils ont été transférés dans des véhicules jusqu’à la plage de départ de la commune de Sidi Lakhdar, située dans la province côtière d’Ain Defle.

Une fois sur place, ils ont attendu d’être récupérés par la « patera » et ont entrepris le voyage vers la Région, évitant d’être repérés par les garde-côtes algériens.

Pour effectuer la traversée, les organisateurs ont utilisé une embarcation en fibre de verre, d’environ cinq mètres de long dans laquelle les quinze immigrés ont voyagé plus que « entassés » et dans des conditions extrêmement vulnérables pour effectuer un trajet de près de cent cinquante milles nautiques.

La Police nationale, grâce à l’enquête menée par le Groupe II de la Brigade des étrangers et des frontières de Carthagène, a réussi à arrêter deux nouveaux citoyens algériens pour traite des êtres humains, l’un d’eux s’avérant mineur après les tests médicaux appropriés effectués. et l’examen médico-légal ultérieur qui a déterminé qu’il pouvait lui manquer quelques mois pour atteindre l’âge de la majorité.

De la part de l’autorité, il a été convenu que l’adulte soit emprisonné, et le parquet des mineurs a organisé l’internement du mineur non accompagné dans un centre de réforme en régime fermé.

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