il aurait pu y avoir un traitement différent avec ceux de l'Espagne

il aurait pu y avoir un traitement différent avec ceux de l’Espagne

MADRID, le 7 mai. () –

Unidas Podemos a averti le gouvernement que son dernier accord avec les États-Unis sur les réfugiés latino-américains pourrait signifier un traitement différencié avec les migrants qui sont déjà dans le pays et qui ont demandé une protection internationale en Espagne.

Il le fait à travers une initiative parlementaire, recueillie par Europa Press, dans laquelle il transmet à l’exécutif les revendications qui, en ce sens, ont été dénoncées par les organisations du tiers secteur qui travaillent dans ce domaine.

L’accord signé par l’Espagne et les États-Unis, auquel le Canada participe également, implique une collaboration entre ces pays pour réduire la migration en provenance d’Amérique latine. Concrètement, l’Espagne s’est engagée à évaluer la situation de ceux qui pourraient être transférés en Espagne dans un contexte de migration légale.

Cela pourrait se produire, par exemple, en tant que réfugiés ou également par le biais de permis de travail ou de séjour compatibles avec d’autres accords que l’Espagne maintient avec d’autres pays du continent sud-américain.

Cette analyse de la situation des migrants, telle qu’expliquée par le ministère de la Migration et le Département d’État américain, sera effectuée dans deux centres que les États-Unis ont au Guatemala et en Colombie et qui sont gérés par le HCR et l’Organisation internationale des droits de l’homme Droits.Migrations (OIM).

LA MÊME AVEC CEUX QUI SONT DÉJÀ EN ESPAGNE

Dans son initiative, Unidas Podemos souligne que, « sans préjuger de l’efficacité de l’initiative », elle craint que, comme certaines ONG l’ont déjà dénoncé, cette activité implique « un traitement différent que pourraient recevoir des personnes de la même origine » mais qu’elles soient déjà en Espagne car « ils sont arrivés par d’autres moyens ». « Et surtout ceux qui risquent leur vie le long des routes migratoires depuis le continent africain », a-t-il souligné.

C’est pourquoi les partenaires du gouvernement veulent également savoir si les mêmes critères seront appliqués pour la reconnaissance du statut de protection internationale des personnes qui vont être amenées des pays d’Amérique latine par rapport aux mêmes profils déjà présents en Espagne et qui Cependant, leurs demandes ont jusqu’à présent été rejetées.

De plus, il interroge le gouvernement sur la possibilité d’extrapoler ce système à d’autres régions du monde, comme l’Afrique ; et il veut savoir combien de personnes bénéficieraient de cet accord avec les États-Unis.

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