Irene Montero parle de Melilla un jour après avoir gardé le silence après le Conseil des ministres et demande d’enquêter
MADRID, le 28 juin. ( ) –
La ministre de l’Égalité, Irene Montero, a parlé de la tragédie enregistrée vendredi dernier lors de la dernière tentative de sauter par-dessus la clôture de Melilla – dans laquelle 23 migrants sont morts, selon les autorités marocaines, un chiffre que les ONG portent à 37 – et il l’a fait un jour après avoir gardé le silence lors de la conférence de presse après le Conseil des ministres malgré l’insistance des journalistes à connaître sa position.
Ce mardi, à l’occasion de la célébration d’un acte sur le mariage égal, Montero est revenu à comparaître publiquement et a demandé que les faits fassent l’objet d’une enquête.
Compte tenu des multiples demandes pour connaître sa position et la raison pour laquelle il ne s’est pas exprimé ce lundi – lorsque la porte-parole du gouvernement, Isabel Rodríguez, a plutôt répondu à des questions expressément adressées au ministre de l’Égalité – Montero s’est limité à assurer que les médias » l’avoir toujours » pour connaître son opinion « et continuer à travailler avec le gouvernement de coalition ».
« Ils pourront toujours connaître mon avis », a-t-il insisté à plusieurs reprises, au vu des nombreuses questions que des journalistes lui ont posées à ce sujet également ce mardi, à son arrivée à l’événement.
En ce sens, il a assuré que les événements survenus à la frontière entre le Maroc et Melilla « sont insupportables et extrêmement douloureux » et a appelé à ce que ces événements soient clarifiés « par une enquête indépendante ».
En outre, il a demandé à utiliser « les services consulaires pour soutenir les familles des défunts », ainsi que pour une « identification correcte » et un « rapatriement » des victimes. Bref, il a expliqué que c’est la position de son parti, Podemos.
Bien qu’il n’ait pas comparu en public, après la conférence de presse du Conseil des ministres, Montero a expliqué aux journalistes que la décision de ne pas parler était due à une question de respect de la sphère de communication du gouvernement. Cependant, lorsqu’on lui a demandé s’il lui avait été particulièrement difficile de ne pas s’exprimer, elle a répondu oui.
Il a également souligné qu’en dehors de cette salle, il peut s’exprimer clairement sur cette question et a souligné que la position de son espace politique est claire. Enfin, il a assuré que les violets n’ont pas eu à attendre lundi pour transférer leur position sur cette question au PSOE et qu’ils sont conscients de la gravité de l’affaire.