"Je ne sais pas si c'est dû au désespoir électoral ou à la soumission à Vox"

« Je ne sais pas si c'est dû au désespoir électoral ou à la soumission à Vox »

ALICANTE, le 8 mai. (E) –

Le ministre de la Politique territoriale et de la Mémoire démocratique, Ángel Víctor Torres, a indiqué ce mercredi qu'il ne sait pas si les paroles du leader du PP, Alberto Núñez Feijóo, dans lesquelles il a demandé le vote pour sa formation en Catalogne contre « l'illégalité « L'immigration » qui occupe « nos maisons », « sont-ils par désespoir pour les données de leur parti lors des élections de dimanche prochain ou est-ce, encore une fois, une autre soumission à Vox ».

Torres, dans ses déclarations aux médias, a ainsi fait référence aux déclarations de Feijóo hier dans lesquelles il a demandé lors d'un rassemblement à Cornellá (Barcelone) de voter contre « l'immigration illégale » qui occupe « nos maisons ». Ainsi, il attribue le lien de Feijóo au « désespoir électoral » dû aux résultats du PP aux élections catalanes, mais il considère comme « inquiétant » que « cela soit placé dans la thèse de Vox ».

En ce sens, il a souligné que les lois Concordia – un terme qu'il a souligné et que les rapporteurs de l'ONU eux-mêmes ont mis entre guillemets – impliquent également « une soumission » des présidents du PP de la Communauté valencienne, de Castilla León et d'Aragon à ses vice-présidents de Vox.

« Ce n'est pas un hasard, il y a trois gouvernements où la vice-présidence est aux mains de l'extrême droite », a-t-il souligné. En ce sens, il a rappelé que « l'extrême droite a déjà déclaré qu'elle n'accepterait pas d'immigrants dans les territoires où elle gouverne avec le Parti populaire et Feijóo s'est placé sur cette thèse », a-t-il déploré.

Il a toutefois souligné que le Gouvernement fait « un travail pour que les mineurs non accompagnés soient répartis dans tout le pays, afin qu'aucun territoire ne doive accueillir tous les mineurs qui arrivent et nous avançons sur le texte ».

En ce sens, Torres – qui a rappelé que le PP gouverne aux Îles Canaries – a souligné que ce texte ne pourra sortir que s'il a le soutien du « populaire ». Ce serait donc une « contradiction » pour le PP « de défendre une répartition équitable des mineurs non accompagnés, qui doivent être protégés, qui ont une loi mineure, même au-delà du fait d'être immigrés et qu'aujourd'hui nous nous dressons avec une affirmation de cette ampleur. « .

« C'est dû au désespoir électoral, mais c'est inquiétant car si telle est la thèse du PP, il ne peut pas y avoir de loi pour que les mineurs non accompagnés soient répartis équitablement entre le reste du territoire espagnol lorsqu'ils arrivent sur un certain territoire », a-t-il prévenu.

A lire également