La Fondation SAMU prévoit d'arrêter de s'occuper de plus de 130 enfants migrants seuls à Ceuta après six mois sans charge

La Fondation SAMU prévoit d’arrêter de s’occuper de plus de 130 enfants migrants seuls à Ceuta après six mois sans charge

CEUTA, 15 juillet. () –

Le conseil d’administration de la Fondation SAMU « envisage » de suspendre le service de prise en charge intégrale de plus de 130 mineurs étrangers non accompagnés qu’elle fournit actuellement dans deux logements à Ceuta après « six mois » sans percevoir les montants convenus avec l’administration régionale depuis le milieu de l’année dernière, variant entre 50 et 70 euros par enfant migrant seul et par jour selon leur nombre.

L’entité a fait valoir dans une déclaration aux médias que l’absence de paiement, motivée par les objections de l’intervention de la ville pour prolonger la situation d’urgence décrétée après la crise migratoire de mai 2021, le « légitime » d’abandonner la prestation , puisque « aucun l’organisation est financièrement assez solide pour maintenir un service indéfiniment sans revenu pour le soutenir. »

Une partie de la centaine d’ouvriers que le SAMU entretient à Ceuta n’a reçu ses salaires du mois de juin que ce vendredi, avec dix jours de retard. Pour faire face au paiement des salaires, la Fondation a dû « amplifier l’énorme effort financier consenti pour entretenir le dispositif d’urgence déployé en mai dernier ».

« Les versements ont été rendus possibles au prix d’une aggravation de la dette extérieure de l’organisation, et compte tenu des engagements répétés de la Ville autonome quant à la mise à jour immédiate des paiements en attente », a expliqué le SAMU, rappelant que « pendant toute une année Nous avons payé la masse salariale et les cotisations sociales du personnel à temps, malgré le fait que les paiements de la Ville autonome n’ont pas été ponctuels ou réguliers, accumulant actuellement six mois de retard ».

« Nous sommes conscients des difficultés que le financement de l’urgence engendre pour la Ville, et pour cette raison nous maintenons une communication fluide avec les responsables pour tenter de résoudre au plus vite cette situation complexe », a ajouté la Fondation, qui a regretté  » surtout » les « inconvénients et inquiétudes » que la situation a causés à son personnel à Ceuta.

Le SAMU fréquente actuellement deux des quatre modules mis en place il y a un an à Piniers, où un service de premier accueil est toujours actif avec une soixantaine de jeunes, et une partie du Centre d’hébergement temporaire ‘La Esperanza’, qui assiste environ 70 enfants, selon les sources consultées par Europa Press.

La crise migratoire subie par Ceuta entre le 17 et le 19 mai a laissé dans la ville plus de 1 200 mineurs marocains non accompagnés pour l’accueil desquels différents hébergements d’urgence ont été activés, dans la gestion desquels différentes entités sociales telles que le SAMU ou Engloba ont été impliquées.

Après avoir servi près d’un millier d’enfants migrants seuls avec quelque 400 travailleurs dans les moments les plus critiques, la Fondation andalouse assiste actuellement 40% des 300 adolescents non accompagnés pris en charge par l’administration régionale par le biais de mécanismes de gestion directe ou indirecte.

L’Espace Mineurs a commencé à traiter il y a des semaines un appel d’offres pour commander ce service qui n’a même pas encore été publié, mais l’Intervention a refusé de traiter depuis janvier les abonnements au SAMU, ce qui ajoute des défauts cryptés à Europa Press par des sources City dans l’environnement de deux millions d’euros.

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