La mairie de Malaga, pionnière en Espagne dans l'utilisation d'un rapport sur les indicateurs de gouvernance migratoire

La mairie de Malaga, pionnière en Espagne dans l’utilisation d’un rapport sur les indicateurs de gouvernance migratoire

MÁLAGA, 19 déc. ( ) –

Le conseil municipal de Malaga est devenu l’un des premiers gouvernements locaux au niveau européen et le premier en Espagne à utiliser un rapport sur les indicateurs de gouvernance migratoire, un outil global qui contribue à améliorer la gestion des flux migratoires.

La conseillère pour le domaine de la participation citoyenne, de la migration, de l’action extérieure, de la coopération au développement, de la transparence et de la bonne gouvernance, Mar Torres, ainsi que la chef de mission de l’Organisation internationale pour les migrations (OIM), María Jesús Herrera, ont présenté ce lundi le rapport final susmentionné dans le cadre de la célébration de la Journée internationale des migrants.

Des rapports sur les indicateurs de gouvernance de la migration au niveau local sont produits pour atteindre trois objectifs principaux : aider les autorités locales à faire le point sur les initiatives migratoires existantes, favoriser le dialogue sur la migration entre le gouvernement national et les autorités locales, et promouvoir l’apprentissage par les pairs auprès des autorités locales, en partageant les défis communs et identifier les solutions possibles.

La mairie de Malaga rejoint ainsi les 100 pays et 70 autorités locales engagées dans le monde à promouvoir une migration ordonnée, sûre et régulière à l’aide des indicateurs de gouvernance des migrations (IGM), créés en 2015 par l’OIM, l’Agence des Nations Unies pour les migrations, pour atteindre l’objectif 10.7 de les Objectifs de Développement Durable (ODD).

D’après le rapport présenté, il est souligné que depuis 1995, le conseil municipal soutient le travail des organisations non gouvernementales dans le domaine de la coopération internationale pour le développement durable et les droits de l’homme à travers l’appel à subventions du domaine de la participation citoyenne, migration, Action extérieure, coopération pour le développement, transparence et bonne gouvernance, ainsi que dans la mise en œuvre des politiques et programmes liés à la migration.

Dans la préparation de ce rapport, dirigé par le domaine de la participation citoyenne, de la migration, de l’action extérieure, de la coopération au développement, de la transparence et de la bonne gouvernance, les domaines des droits sociaux et de la sécurité, CEAR, Croix-Rouge, Accem, Málaga Acoge ont également participé et d’autres entités liées à la migration qui travaillent à Malaga.

INDICATEURS DE GOUVERNANCE MIGRATOIRE

En 2015, l’OIM a élaboré un Cadre de gouvernance des migrations (Migof) pour aider les États à définir les éléments essentiels qui constituent le socle nécessaire à une « politique migratoire bien gérée » au niveau national. La même année et en collaboration avec le magazine The Economist, l’OIM a développé les Migration Governance Indicators (IGM), une série d’indicateurs dont l’objectif est d’aider les États à identifier la portée de leurs politiques migratoires.

Les IGM constituent le point de départ pour impliquer les gouvernements dans un processus de consultation qui leur permet de déterminer les domaines les plus développés et ceux dans lesquels des travaux supplémentaires peuvent être réalisés et, surtout, les priorités qui doivent être établies à la lumière des défis et des opportunités spécifiques à chaque pays.

Les MGI au niveau local sont constitués de quelque 80 Indicateurs regroupés en six dimensions de la gouvernance des migrations qui s’appuient sur les catégories du Cadre de Gouvernance des Migrations : adhésion aux normes internationales et respect des droits des migrants ; l’élaboration de politiques axées sur les données et l’application d’approches pangouvernementales; et forger des alliances durables pour aborder la migration et les problèmes connexes.

Les trois autres dimensions sont : promouvoir le bien-être socio-économique des migrants et de la société ; traiter efficacement les questions liées à la mobilité dans les situations de crise ; et veiller à ce que la migration s’effectue de manière sûre, ordonnée et régulière. Dans chacune des dimensions mentionnées, des exemples sont collectés de domaines dans lesquels des progrès significatifs ont été réalisés et de ceux qui ont un potentiel de développement ultérieur.

A lire également