La TSJA réduit la peine des propriétaires de bateaux pour « ne pas avoir motivé » le tribunal d’Almería « spécifiquement » les années de prison
ALMERIA, 21 juillet ( ) –
Le Tribunal supérieur de justice d’Andalousie (TSJA) a réduit la peine de deux citoyens algériens pour avoir dirigé un bateau situé avec onze autres personnes à bord dans les eaux d’Almería, car il considère que le tribunal provincial « n’a pas motivé » dans un » façon concrète » dans sa peine pourquoi il a imposé la peine de quatre ans et deux mois de prison.
Le tribunal de grande instance andalou évalue partiellement les appels des défenses et fixe une peine de prison de quatre ans, le minimum établi pour un crime aggravé contre les droits des citoyens étrangers.
La sentence, rendue publique ce jeudi, indique qu' »il est aisé » de constater dans le jugement du tribunal l' »absence absolue de motivation » pour l’individualisation de la peine et souligne que c’est comme « ne rien dire » remplacer la formule » la pièce où l’imposition est convenue » par celle de « l’imposition est considérée comme adéquate ».
Il ajoute que dans le raisonnement consacré à justifier la prolongation de la peine d’emprisonnement, « seules les circonstances favorables à l’accusé sont évoquées », bien que, comme il le qualifie, « de peu de poids », et fait allusion au fait que le tribunal note l’absence d’un casier judiciaire et de revenus antérieurs en Espagne.
« La lecture du reste de la peine ne fait pas apparaître des circonstances qui, à titre de motivation implicite, permettent à un lecteur extérieur au procès de comprendre la proportionnalité et la justification de la mesure de la peine adoptée par le tribunal, même si elle reste très proche à la durée minimale légale, qui n’excuse pas un manque de motivation », il s’en va pour souligner qu' »en cas de privation de liberté, un seul jour est pertinent ».
El TSJA reflexiona que, si bien el « número de pasajeros transportados « en la embarcación podría ser un « factor agravatorio a considerar », debe tenerse en cuenta, por un lado, que ese número, once personas, más los dos acusados, no excede de la media de viajeros habitual » en ese tipo de lanchas embarcaciones y, sobre todo, que ese « factor numérico ha sido decisivo, por los riesgos asociados a la sobreocupación de la nave, para la aplicación del subtipo agravado del delito, que exaspera notablemente la peine ».
« Compte tenu de l’absence totale de motivation de la peine en première instance et de l’impossibilité de lui fournir dans le présent pourvoi les éléments de jugement qu’elle apporte, la solution doit être de réduire la peine prononcée au minimum légal », conclut-il. .
Selon les faits avérés, le 1er juillet 2021, vers 7 heures du matin, le Service Maritime Provincial de la Garde Civile a localisé un navire en fibre de verre de 5,4 pouces à 3,5 milles nautiques au Sud-Est de Loma Pelada de long et 1,95 mètre de large, avec 13 immigrés algériens à bord.
Le bateau avait quitté les côtes algériennes vers 01h00 et se dirigeait vers les côtes espagnoles et était skippé par l’un des condamnés, aidé tout au long du trajet à ravitailler le bateau et à utiliser un GPS par l’autre condamné.
Le jugement précise que les prévenus, qui transportaient le bateau, ont agi en collusion avec d’autres personnes, « ayant facturé aux immigrés pour ces personnes un montant variable entre 2.000 et 5.000 euros pour leur transfert vers la côte espagnole ».
Il souligne que le voyage s’est déroulé en grande partie de nuit, dans une embarcation dépourvue de toute mesure de sécurité et inapte à effectuer un voyage de la côte africaine à la côte espagnole, ne disposant pas d’éléments de sauvetage, ni d’équipement de navigation ».
« Il s’agissait d’un voyage qui a duré plusieurs heures, dont une partie de nuit, dans une embarcation inadéquate et surchargée, sans feux, mesures de sécurité ou moyens auxiliaires de navigation, sur une route à trafic maritime intense et dans des conditions météorologiques défavorables, de sorte qu’il ne peut faire de doute qu’il y avait un certain danger pour la vie ou l’intégrité des personnes transportées, suffisamment proche pour intégrer le sous-type aggravé », conclut-il.