L’Andalousie desservira près de 15 300 femmes migrantes via son réseau de centres en 2022, 33,4% en raison de la violence sexiste
SÉVILLE, 4 avr. ( ) –
L’Andalousie a accueilli un total de 15 297 femmes migrantes en 2022, 33,4 % en raison de la violence de genre, à travers le réseau des centres de femmes, un chiffre qui dans le cas de Huelva s’élève à 2 157 femmes, près de 33 % en raison de la violence sexiste. Cela a été annoncé ce mardi par le ministre de l’Inclusion sociale, de la Jeunesse, de la Famille et de l’Égalité, Loles López, qui a condamné au nom du gouvernement andalou le meurtre sexiste présumé d’une femme de 34 ans dans la municipalité de Huelva à Palos de la Frontière.
Ce cas, confirmé par la Délégation gouvernementale contre la violence sexiste, serait le cinquième en Andalousie en 2023 dans la région du couple ou de l’ex-partenaire, le premier dans la province de Huelva et le numéro douze en Espagne. L’agresseur présumé a été arrêté, et il n’y a eu aucune plainte antérieure, et la victime n’était pas non plus une utilisatrice de l’Institut andalou pour les femmes (IAM) ou du réseau des centres municipaux d’information pour les femmes de la province de Huelva.
Cela a été précisé par Loles López, qui a montré sa « désolation et sa douleur » pour ce nouveau crime machiste et l’a transmise
condoléances et le rejet catégorique de toutes les formes de violence à l’égard des femmes. « En mon nom et celui du gouvernement andalou, je me joins à la douleur et à la colère de toute la société andalouse face à ce nouveau crime sexiste », a-t-il souligné. Dans le même temps, il a insisté sur le fait que « nous ne pouvons pas consentir ou normaliser ce type de crime qui a coûté la vie à près de 1 200 femmes au cours des 20 dernières années ».
« De l’union et de l’engagement ferme de toutes les administrations et institutions, nous devons mettre fin à cette
horreur », a souligné la responsable de l’égalité, qui a également souligné la nécessité de continuer à progresser dans les soins, la détection et
prévention de la violence de genre.
En ce sens, elle a expliqué que l’IAM a élaboré un nouveau protocole de prise en charge des femmes migrantes qui « s’attaque aux violences basées sur le genre à l’égard des femmes en dehors de leur pays et des réseaux de soutien, avec des différences culturelles qui vont au-delà de la barrière fondamentale de la langue, ce qui les conduit à se méfier des institutions, ainsi que des forces et organes de sécurité, ne les percevant pas comme des mécanismes de soutien pour pouvoir
les protéger et les aider à sortir de la violence qui s’exerce sur eux ».
Ce protocole, qui comporte un modèle d’intervention, d’itinéraire et de suivi, tel que l’accueil des victimes, la référence, les phases d’intervention et d’action, s’adresse principalement au personnel technique des centres provinciaux et municipaux pour femmes, mais il peut aussi être guide utilisé tout le monde
ces équipes de professionnels impliqués dans la prise en charge des femmes qui subissent ce type de violence. Le personnel recevra une formation sur ce nouvel instrument de travail pour une meilleure application du protocole en ce mois d’avril.
Ainsi, Loles López a expliqué que « depuis le Centre provincial de l’Institut andalou des femmes de Huelva et les Centres municipaux d’information des femmes, un grand effort est fait pour faire connaître les ressources que l’administration régionale met à la disposition des femmes migrantes pour leur information, conseil et soins ». , a expliqué Loles López.
UN TÉLÉPHONE CONTRE LA VIOLENCE
L’Andalousie dispose d’une ligne d’assistance téléphonique pour les femmes, spécialement destinée aux femmes victimes de violence : la ligne 900 200 999 est une ressource IAM gratuite et permanente, disponible 24 heures sur 24, tous les jours de l’année et opérationnelle dans toute l’Andalousie. . Il est anonyme et confidentiel et est suivi par une équipe humaine composée de personnel des branches de Psychologie,
Droit et travail social. De cette manière, il permet la résolution immédiate de divers doutes et problèmes, et gère également le placement des victimes dans le réseau des centres d’accueil.
À l’heure actuelle, l’Andalousie accumule 244 femmes assassinées par violence de genre depuis 2003 et en Espagne, le nombre s’élève à 1 196 depuis que ce type de meurtre a commencé à être compté. De même, il y a 391 mineurs orphelins, 75 en Andalousie.
Le gouvernement andalou considère la violence sexiste comme une violation grave des droits de l’homme, le meurtre étant l’expression la plus grave du machisme et un problème social de premier ordre qui menace la dignité et l’intégrité physique et morale, principalement des femmes qui souffrent et sont confrontées
En ce sens, la Junta de Andalucía, par l’intermédiaire de l’IAM, en tant qu’institution publique responsable des politiques d’égalité des sexes et de lutte contre la violence en Andalousie, continuera à promouvoir des mesures visant à garantir que le reste des institutions et le grand public répondent de manière immédiate et réponse énergique à toute agression machiste, une attention prioritaire est accordée à la victime, des actions préventives sont développées pour doter les femmes d’instruments leur permettant de faire face à la violence et ne pas permettre l’impunité sociale des agresseurs. De plus, la Junta de Andalucía s’engage à continuer à soutenir et à travailler, dans l’exercice de ses pouvoirs, pour garantir des vies sans violence sexiste.