L’Andalousie exige un plan d’urgence « immédiat » pour l’arrivée de mineurs migrants adultes en provenance des îles Canaries
SÉVILLE, le 18 mars ( ) –
L’Andalousie a participé ce lundi à la deuxième Conférence sectorielle sur l’immigration du Parlement avec les communautés autonomes, où elle a exigé que le gouvernement active « immédiatement » un plan d’urgence de manière rétroactive, face à l’arrivée de mineurs migrants non accompagnés qui arrivent dans la communauté à l’âge adulte. et qui restent sous la tutelle du Conseil.
Ce lundi 18 mars, il y a déjà 255 mineurs migrants confirmés arrivés adultes en Andalousie en provenance des îles Canaries. Le Conseil a expliqué dans un communiqué que ces mineurs font partie des contingents de migrants avec un décret de majorité que le Gouvernement est en train de transférer des îles vers la Péninsule.
Ces garçons, filles et adolescents non accompagnés entrent dans les centres de protection de l’enfance, ce qui génère « une saturation inquiétante » des ressources spécifiques allouées à cet effet, comme l’a prévenu le gouvernement andalou.
De même, la Commission a souligné que ces mineurs sont « très proches » d’atteindre l’âge de la majorité, ce qui nécessite « un effort supplémentaire » en exigeant des interventions spécifiques, comme le besoin de logement pendant une certaine période. « Le système de prise en charge des mineurs migrants non accompagnés, ainsi que celui des jeunes anciennement encadrés, risque de s’effondrer », a prévenu le Conseil, soulignant que « toute cette responsabilité est assumée à volonté, sans aucune aide de l’Exécutif central ». , bien qu’il soit « le responsable des transferts ».
L’Andalousie a souligné que lors de la Conférence sectorielle, présidée par la ministre de l’Inclusion, de la Sécurité sociale et des Migrations, Elma Saiz, « toutes les communautés autonomes, de toutes tendances politiques, ont informé le gouvernement que les mineurs arrivent en tant qu’adultes et qu’un financement est nécessaire ». pour les servir comme ils le méritent. » « Cependant, l’Exécutif ne reconnaît toujours pas que les mineurs arrivent comme adultes », a-t-il ajouté.
Face à cette situation, la Commission a insisté sur le fait que le plan d’urgence doit être rétroactif lors de la détermination de la répartition future des mineurs non accompagnés et du financement correspondant pour garantir leur attention spécifique.
14 000 MIGRANTS ARRIVENT AUX ILES CANARIES EN 2024
Concernant la situation migratoire, la région andalouse a exigé un plan pour accueillir les milliers de migrants qui arrivent par la mer. En 2023, 56 500 migrants sont arrivés aux îles Canaries, tandis qu’au cours des deux premiers mois de cette année, 12 000 sont arrivés aux îles Canaries et 2 000 autres par voie maritime : un total de plus de 14 000 dans les mois où les conditions météorologiques sont les plus défavorables.
À cet égard, l’Office a averti que, selon les données du gouvernement espagnol lui-même, les arrivées par voie maritime ont quadruplé jusqu’à présent en 2024 par rapport à la même période de l’année dernière, en particulier dans le cas de la route atlantique vers les îles Canaries. Compte tenu de ces données, il a exigé un plan pour répondre à la situation, face aux mois à venir, qui présentent des conditions plus favorables à l’arrivée des bateaux.
L’Exécutif andalou a souligné qu’en plus d’augmenter le nombre de migrants, le profil a changé, avec une augmentation substantielle du nombre de personnes en quête de protection face à la situation instable qu’elles vivent dans des pays comme le Mali ou le Sénégal, des migrants qui « ne ils ne viennent plus, mais ils restent », alors qu’auparavant prédominait le profil de personnes qui, après plusieurs jours dans la communauté andalouse, continuaient vers d’autres régions d’Espagne ou d’Europe, où elles avaient de la famille ou des amis proches.
Enfin, l’Andalousie a une nouvelle fois exigé « l’information et la transparence » du gouvernement, estimant qu' »après des mois à exiger une information complète, fluide et plus transparente, l’Exécutif s’est engagé à offrir des données périodiquement ».