Le Conseil aborde le transfert de mineurs non accompagnés dans une crise migratoire

Le Conseil aborde le transfert de mineurs non accompagnés dans une crise migratoire

SÉVILLE, 29 mai. ( ) –

Le Conseil de gouvernement a accepté ce lundi de demander l’autorisation du Parlement d’Andalousie pour la signature d’un accord de collaboration entre l’Andalousie et la ville autonome de Ceuta pour le transfert d’enfants et d’adolescents migrants non accompagnés en situation de contingence migratoire.

Le futur accord –qui sera approuvé par le ministère andalou de l’Inclusion sociale, de la Jeunesse, de la Famille et de l’Égalité et le ministère de la Santé, de la Consommation et de l’Intérieur de Ceuta– visera à coordonner les actions entre les deux administrations publiques pour la protection des mineurs qui sont transférés de Ceuta en Andalousie conformément au plan de réponse approuvé par la Conférence sectorielle pour les enfants et les adolescents en octobre 2022.

De cette manière, il entend être un instrument de coopération inter-autonome qui permet l’orientation et l’intégration des enfants et adolescents migrants non accompagnés entre les deux parties de manière agile et stable dans le temps, tant que la crise migratoire qui affecte la Ceuta ville.

Pour cette raison, les deux administrations s’engagent à effectuer toutes les démarches administratives pour la prise en charge par le ministère de l’Inclusion sociale, de la Jeunesse, de la Famille et de l’Égalité de la tutelle de ces mineurs.

Cet accord, qui n’implique aucune obligation économique pour l’administration andalouse, est financé par des fonds publics que le gouvernement distribue entre les communautés autonomes concernées, telles que les îles Canaries, Ceuta ou l’Andalousie, entre autres.

Plus précisément, Ceuta assume les dépenses découlant du transfert des mineurs et du personnel qui les accompagne du point de départ à la ressource indiquée par l’Andalousie, pour le financement de laquelle le ministère des Droits sociaux et l’Agenda 2030 contribueront à hauteur de 500 000 euros.

Ainsi, le nombre total de mineurs migrants non accompagnés qui seront accueillis par l’Andalousie conformément au Plan de réponse à la crise migratoire pour les mineurs migrants 2022-2023 sera de 38, dont le financement sera financé par le ministère des Droits sociaux et l’Agenda 2030. de deux millions d’euros.

Les dépenses qui seront financées sur cette dotation seront toutes celles destinées à l’attention et à l’accueil immédiats de ces mineurs transférés, ainsi qu’aux actions d’information, d’orientation, de soutien psychosocial, y compris la scolarisation, l’insertion socioprofessionnelle et l’inclusion sociale, soit en résidence ou placement en famille d’accueil.

De plus, toutes les communautés autonomes qui offrent plus de 30 places, comme c’est le cas de l’Andalousie, recevront 500 000 euros pour d’éventuelles dépenses supplémentaires découlant de l’expansion des places dans le système et des dépenses structurelles, puisque cet accord ne se limite pas à la 38 mineurs assignés. , mais inclut les transferts ultérieurs qui peuvent être effectués.

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