Le Député Commun demande à l'Etat une "solidarité obligatoire" avec les mineurs immigrés

Le Député Commun demande à l’Etat une « solidarité obligatoire » avec les mineurs immigrés

SANTA CRUZ DE TENERIFE, 10 novembre ( ) –

Le député communal, Rafael Yanes, a déclaré que le service d’accueil des mineurs migrants non accompagnés est « effondré », c’est pourquoi il a demandé la collaboration d’autres communautés autonomes. C’est pour cette raison qu’il est jugé nécessaire que le Gouvernement de l’État promeuve une initiative pour que toutes les communautés soient obligées de s’engager de coresponsabilité avec ces mineurs.

C’est ce qu’a déclaré lors d’une réunion avec la députée Milagros Fuentes, avec le secrétaire général du Réseau espagnol d’assistance à l’immigration et aux réfugiés, Rafael Escudero, et avec la secrétaire technique du Réseau, Paloma García, pour établir des pistes de collaboration compte tenu de la situation. que vivent les îles Canaries avec l’arrivée irrégulière de personnes en provenance du continent africain.

Lors de cette réunion, le Secrétaire Général du Réseau a exprimé sa solidarité et son soutien aux processus de relocalisation vers la Péninsule : « Nous pensons que c’est quelque chose de nécessaire mais que cela doit être fait avec les garanties et en mettant en place les moyens juridiques et sécuritaires nécessaires ».

Dans le même sens, il a ajouté qu’ils ne peuvent pas « continuer à avoir des éléments qui génèrent des attitudes haineuses ». C’est pour cette raison qu’ils demandent la création d’un mécanisme non gouvernemental qui, à partir des données de différentes institutions publiques, offre aux citoyens des informations précises sur l’ensemble des actions liées aux politiques d’immigration.

Escudero a profité de l’occasion pour annoncer que le Réseau espagnol d’assistance à l’immigration et aux réfugiés, bien qu’il s’agisse d’une entité étatique à vocation internationale, aura son siège aux îles Canaries, car « il existe une situation particulière qui nécessite une analyse détaillée ».

Enfin, le député commun a souligné qu’aux îles Canaries « nous avons un problème fondamental : l’âge de ces personnes, qui est déterminé par un examen osseux qui doit être immédiat et qui prend des mois ». « La conséquence est qu’il y a des personnes majeures dans les centres pour mineurs, ce qui signifie que la protection de ces enfants qui arrivent sur nos côtes et qui relèvent de la responsabilité de la Communauté autonome ne peut être garantie », a-t-il ajouté.

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