Le gouvernement affirme que l’accord avec les États-Unis pour faire venir des migrants d’Amérique latine n’a pas encore été conclu et qu’il n’y a pas de chiffres
La question sera l’une des questions dont Sánchez discute avec Biden lors de leur rencontre à la Maison Blanche
MADRID, le 28 avr. ( ) –
El Gobierno ha aclarado este viernes que aún no hay un acuerdo propiamente dicho cerrado con Estados Unidos respecto al traslado a España en un futuro de migrantes y refugiados desde América Latina sino que aún se está discutiendo y por tanto aún no hay cifras sobre cuántas personas vendrían dans un futur.
C’est ce qu’ont déclaré des sources gouvernementales après que le ministère de l’Inclusion, de la Sécurité sociale et des Migrations a annoncé jeudi que l’Espagne participerait, avec le Canada et le Mexique, au projet américain de lancement de centres régionaux de traitement des migrants et des réfugiés, initialement au Guatemala et Colombie, dans le but de promouvoir une migration régulière, ordonnée et sûre.
L’accord n’a pas encore été finalisé, ont expliqué les sources, soulignant que les termes sont toujours en cours de discussion tant avec les États-Unis qu’avec d’autres pays de la région intéressés par la promotion de canaux de migration régulière pour faire face à un phénomène qui génère un partage préoccupation.
En ce sens, depuis la Moncloa, ils ont indiqué que ce sera selon toute probabilité l’une des questions abordées par le Premier ministre, Pedro Sánchez, lors de sa rencontre à la Maison Blanche avec Joe Biden le 12 mai.
Les sources ont rappelé que déjà dans la déclaration commune à l’occasion de la visite de Biden en Espagne, les deux gouvernements avaient promis de « travailler au renforcement des voies légales, avec un accent particulier sur les pays d’Amérique latine et des Caraïbes » et de collaborer « dans un approche globale de la gestion des flux migratoires irréguliers qui garantit un traitement juste et humain des migrants ».
C’est là que s’inscrit le projet des centres de traitement régionaux, dans la volonté de l’Espagne et des États-Unis, ainsi que d’autres pays de la région, de rechercher des solutions qui encouragent ceux qui veulent émigrer pour des raisons économiques ou parce qu’ils ont besoin de protection pour le faire par des voies légales et sûres.
Il s’agit de rechercher des formules qui n’existent pas encore, en collaboration avec les pays d’origine et de transit, ainsi qu’avec le Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR) et avec l’Organisation internationale pour les migrations (OIM), des les migrants et les personnes susceptibles de recevoir l’asile ou le refuge peuvent en bénéficier, a souligné le gouvernement.
Ainsi, les sources ont évité de donner des chiffres sur le nombre de personnes qui pourraient bénéficier de ce programme à l’avenir et finir par arriver en Espagne. L’idée est que dans ces centres, ces personnes puissent être informées des moyens légaux de venir en Espagne, soit par un type de protection internationale, soit par des permis de travail, tels que des accords de migration circulaire.
Pour l’instant, les États-Unis ont indiqué qu’une fois que les centres prévus au Guatemala et en Colombie seront établis, auxquels ils espèrent que d’autres pourront être ajoutés dans d’autres pays de la région, ils pourront traiter entre 5 000 et 6 000 personnes par mois. Ces personnes pourraient finir par arriver aux États-Unis ou le faire en Espagne, au Canada ou au Mexique, pays qui ont proposé de collaborer au programme.