Le gouvernement affirme que les manifestations devant le centre pour mineurs migrants visent à intimider les résidents et les employés

Le gouvernement affirme que les manifestations devant le centre pour mineurs migrants visent à intimider les résidents et les employés

MADRID, 26 octobre () –

Le gouvernement a défendu que les manifestations devant les centres d'accueil pour mineurs migrants non accompagnés visent à « effrayer » les résidents et les travailleurs et non à « critiquer » les décisions de l'Exécutif.

C'est ce que révèle une batterie de questions de Vox, qui interroge l'Exécutif sur la « censure » concernant le lieu vers lequel les mineurs migrants non accompagnés demandeurs d'asile sont transférés des îles Canaries vers la péninsule.

« Pourquoi le gouvernement censure-t-il l'information à laquelle tous les Espagnols ont droit ? L'Exécutif veut-il empêcher les habitants des quartiers, des villes et des villages où les menas' seront envoyés de protester et de critiquer leur envoi dans leurs localités ? » demandent ceux de Santiago Abascal.

En outre, ils demandent combien de mineurs seront accueillis par les communautés autonomes et combien d'entre eux sont entrés en Espagne depuis 2018.

Pour sa part, le Gouvernement justifie que la réserve de destination des mineurs migrants transférés dans la Péninsule, dans le cadre de l'exécution des mesures conservatoires émises par la Cour Suprême, « est fondamentalement due à l'obligation des institutions publiques de garantir l'intérêt supérieur du mineur ».

Dans ce sens, il souligne que, ces derniers mois, des « manifestations xénophobes » ont été enregistrées aux portes des centres où ont été accueillis des mineurs non accompagnés, sans compter les cas similaires qui se sont produits aux portes des centres de protection des mineurs d'autres communautés autonomes ou dans les centres d'accueil pour migrants adultes ou demandeurs de protection internationale.

De même, il estime « essentiel » de maintenir « la réserve et la discrétion » quant aux destinations réelles des mineurs migrants non accompagnés « pour garantir leur sécurité et celle des travailleurs qui les accompagnent ».

En tout état de cause, il rappelle que chaque transfert est communiqué aux établissements publics concernés, conformément à la réglementation sur la protection des mineurs. Ainsi, il donne l'exemple des communautés autonomes de destination, « dont les gouvernements ont été démocratiquement élus par les habitants des quartiers et des villes ».

Pour le moment, l'Exécutif indique que la communauté autonome des îles Canaries a demandé l'accès au système d'accueil de protection internationale pour 946 mineurs demandant une protection internationale. Il s'agit, ajoute-t-il, de ceux qui ont reçu une résolution d'accès favorable et qui ont donc droit à une place dans le système.

Enfin, il indique que la durée maximale ordinaire du séjour dans le système d'accueil est de dix-huit mois et souligne que « l'initiative demande des données aux personnes qui ont quitté le système d'accueil de protection internationale, dans certains cas, il y a cinq ans ». « En tout état de cause, le groupe parlementaire peut se tourner vers les statistiques officielles pour connaître le nombre de travailleurs adultes étrangers », conclut-il.

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