Le gouvernement envisage de porter au parquet les déclarations du vice-président de Murcie, de Vox, sur l’immigration
MURCIE, 20 octobre () –
Le délégué du gouvernement à Murcie, Francisco Jiménez, a annoncé ce vendredi que différents ministères étudiaient les déclarations faites par le porte-parole de Vox à l’Assemblée de Murcie, Rubén Martínez, et celles du vice-président du gouvernement régional, José Ángel Antelo, sur l’immigration. au cas où ils « constitueraient un crime », les envoyer au parquet.
Jiménez a ainsi fait référence aux déclarations de Martínez, qui a demandé à la Délégation des explications sur l’arrivée des immigrants sur les côtes de la Région et leur libération dans les rues de Murcie, Lorca et Cartagena.
Et il convient de rappeler que Martínez est allé jusqu’à déclarer que « nous voyons alors des gens avec des machettes dans les rues, nos chiffres de criminalité augmentent géométriquement, les délits sexuels liés aux mineurs et, surtout, les immigrés se multiplient davantage ». 100″.
Le porte-parole de Vox à l’Assemblée a estimé qu' »il semble que le champ soit donné à tous ceux qui veulent détruire l’Espagne d’une manière ou d’une autre, soit en la brisant territorialement, soit en remplissant nos rues de clandestins qui vont générer de l’insécurité ».
Pour sa part, le vice-président du gouvernement régional et président provincial de Vox, José Ángel Antelo, a publié le 13 octobre un message sur ses réseaux sociaux dans lequel il soulignait que « dans ces moments de tension internationale particulière, nous ne pouvons pas ignorer que l’infiltration de jihadistes dans les bateaux augmente les risques d’attentats. »
Dans des déclarations aux médias et interrogé à ce sujet, le délégué du Gouvernement a déclaré qu’il était en contact avec le ministère de la Politique territoriale et le ministère de l’Intérieur, qui étudient les déclarations faites par le porte-parole de Vox à l’Assemblée régionale et même le vice-président du gouvernement régional.
« Ils seront probablement envoyés au Procureur par la Délégation du Gouvernement, indépendamment des autres plaintes que pourraient formuler les ONG », selon Jiménez, qui a estimé que ces déclarations de ces deux hommes politiques de Vox semblent « regrettables » et « très répréhensibles ».
Dans ce sens, Jiménez a voulu souligner le Plan directeur de coexistence qu’il a présenté précisément ce vendredi, car dans ce cadre « on discute contre l’homophobie et la xénophobie ». « Peut-être que si ces hommes politiques avaient assisté à ces discussions à l’institut, ils n’auraient pas fait ces déclarations », a-t-il ajouté.