Le gouvernement propose de créer un organe indépendant de surveillance des messages racistes sur les réseaux sociaux et les médias
MADRID, 26 septembre ( ) –
Le gouvernement travaille sur un cadre stratégique pour la citoyenneté et l’inclusion, contre le racisme et la xénophobie (2021-2027) dans lequel, entre autres mesures, la création d’un organisme indépendant chargé de superviser et de surveiller les discours de haine et les stéréotypes est proposée pour les migrants et les réfugiés. population dans les réseaux sociaux, la publicité ou les médias, entre autres.
Dans une réponse parlementaire à une question de Vox à ce sujet, avancée par Abc et à laquelle Europa Press a eu accès, l’Exécutif a expliqué que l’objectif du Cadre est de revoir les pratiques des administrations (étatiques, régionales et locales) « détecter ceux susceptibles d’entraîner un racisme structurel afin de les modifier ».
Et, pour cela, outre l’encadrement des éventuels messages haineux sur les réseaux sociaux ou les médias, il propose également « de former et de sensibiliser la population en général et, en particulier, les
personnel à l’attention directe des citoyens des différentes organisations » ; « l’adaptation de l’image de l’entreprise, des messages et du positionnement des différentes administrations » ; et « la réalisation de campagnes institutionnelles qui génèrent des messages positifs sur la diversité de la société espagnole ».
En outre, il est question d’une « coordination entre les procureurs spécialisés dans les crimes de haine, les bureaux d’aide aux victimes, les différents niveaux de l’administration et d’autres agences de prévention et de détection du racisme, de la xénophobie ou des crimes et incidents de haine ».
Comme expliqué dans le texte, cette initiative est menée par le Secrétariat d’État aux migrations (SEM), par l’intermédiaire de la Direction générale de l’attention humanitaire et de l’inclusion sociale de l’immigration (DGAHISI) et de l’Observatoire espagnol du racisme et de la xénophobie (OBERAXE).
Et, sur cette initiative, l’exécutif rappelle que « les comportements racistes et discriminatoires peuvent être enracinés dans les institutions sociales, financières et politiques, ayant des répercussions à tous les niveaux de pouvoir et dans l’élaboration des politiques ».
« Ce racisme, que l’on peut qualifier de structurel, perpétue les obstacles qui se dressent sur le chemin des citoyens du simple fait de leur origine raciale ou ethnique. Chaque jour, des personnes touchées par le racisme ressentent son impact sur leur accès à l’emploi, aux soins de santé, au logement, financement ou d’éducation, ainsi que dans les cas de violence », souligne-t-il.