Le gouvernement régional exige « que les conditions des personnes qui arrivent dans la région en petit bateau soient améliorées »
La Communauté a assisté au cours des trois derniers mois à 77 mineurs de petits bateaux
MURCIE, 28 juillet () –
L’exécutif régional a demandé au gouvernement espagnol « d’améliorer les conditions pour les personnes qui arrivent dans la région par bateau pendant que le Centre d’attention temporaire pour étrangers (CATE) n’est pas opérationnel ».
La directrice générale de la Famille et des Mineurs, Silvia Muñoz, a assuré que « le manque de ressources est évident et il est essentiel d’améliorer l’assistance aux personnes qui arrivent sur les côtes de la Région en bateaux et aussi du personnel de la Sécurité Les forces de l’État et les organisations qui travaillent sur les arrivées », ont rapporté des sources du gouvernement régional dans un communiqué.
Il a signalé qu’un total de 77 mineurs de petits bateaux sont arrivés au Centre de protection des mineurs de Nonduermas, dont 24 restent dans des centres de séjour de moyenne à longue durée. « Le ministère de la politique sociale assure la couverture de ces arrivées par le biais du système de protection et collabore avec les organisations qui travaillent à l’arrivée des personnes », a indiqué le directeur général.
« La Communauté apporte une assistance immédiate aux mineurs qui arrivent sans leurs familles à travers les centres de protection, mais il est extrêmement nécessaire que les conditions d’assistance aux personnes qui arrivent soient améliorées tant que le Centre d’Attention Temporaire pour Étrangers n’ouvre pas », selon Munoz.
« Les conditions dans lesquelles se trouvent les personnes qui arrivent sur nos côtes ne sont pas acceptables, pas plus que celles des forces de sécurité et des organisations qui y collaborent, qui n’ont pas le minimum de moyens », a-t-il affirmé.
Le directeur général a souligné que « lors de la conférence sectorielle sur l’enfance et l’adolescence qui s’est tenue hier, il a été déclaré que la Communauté a un surpeuplement de 190 %. En outre, la nécessité de créer un plan pluriannuel qui assure la stabilité du système et cela a avec un financement en fonction des besoins qui pour le moment n’a pas été réalisé ».