Le Médiateur refuse que la Police sanctionne le migrant qui a dénoncé la perte de son passeport à Burjassot

Le Médiateur refuse que la Police sanctionne le migrant qui a dénoncé la perte de son passeport à Burjassot

VALENCE, 13 juin () –

Le Médiateur a réitéré son refus que la Police continue de pénaliser les migrants en situation irrégulière qui se rendent dans les commissariats pour signaler ou accomplir des démarches, comme c’est le cas du jeune homme de Burjassot (Valence), qui s’est rendu dans les commissariats de décembre 2022 pour la perte de son passeport et il a été sanctionné et avec un ordre d’expulsion.

Dans un communiqué, València Acull a révélé une résolution du Médiateur, datée du 8 juin, sur une plainte déposée pour l’expulsion du jeune homme qui s’est rendu au commissariat de Burjassot-Godella le 5 décembre 2022 pour dénoncer la perte de votre passeport .

Ce jour-là, le jeune homme s’est rendu au commissariat en compagnie d’une autre personne pour porter plainte car leurs passeports avaient été brûlés il y a quelques jours dans l’incendie du camping-car où ils dormaient, propriété de l’entreprise où ils travaillaient. Après l’avoir présentée, on les a fait patienter pendant qu’ils se renseignaient et ils ont été convoqués deux jours plus tard au service de l’immigration du même commissariat.

Le 7, ils se sont présentés au rendez-vous et le jeune plaignant a été engagé dans une procédure de sanction pour séjour irrégulier ; Ils ne pouvaient pas aider le camarade car il avait encore un permis de tourisme.

Son avocat a présenté des allégations contre, mais la police de Burjassot elle-même les a rejetées, les considérant irrecevables et a proposé à la délégation gouvernementale de procéder à son expulsion. Suite à la plainte publique de son cas, la sous-délégation gouvernementale a déposé la proposition de sanction.

Le Médiateur a ouvert une enquête, qui s’est conclue par la vérification que l’ouverture de ce dossier par la Police est « contraire » aux critères formulés par cette Institution. Dans sa recommandation formulée en 2019, le ministère de l’Intérieur était exhorté à « donner des instructions précises pour que les étrangers en situation irrégulière qui sont victimes présumées d’un crime puissent porter plainte, sans être déférés, pour ce motif, à la l’ouverture d’une procédure disciplinaire entraînant leur expulsion du territoire national ».

Cependant, depuis València Acull, ils ont regretté que ni cette recommandation ni la demande de ne pas ouvrir ces dossiers pour ceux qui vont effectuer des procédures (effectuées en 2021) n’aient été assumées par l’Intérieur.

« Le gouvernement continue d’endosser ce type d’action policière non seulement rejetée par le médiateur, mais aussi par la législation », a-t-il ajouté. Pour toutes ces raisons, pour le moment, si vous ne voulez pas courir le risque d’expulsion, vous avez indiqué que les personnes en situation irrégulière doivent se présenter au tribunal pour signaler les crimes et doivent autoriser d’autres avec NIE ou DNI à gérer leurs procédures dans les unités de la police nationale.

A lire également