Le nouveau plan d'urgence de Ceuta apprécie un risque "élevé" de nouveaux épisodes "d'immigration incontrôlée"

Le nouveau plan d’urgence de Ceuta apprécie un risque « élevé » de nouveaux épisodes « d’immigration incontrôlée »

CEUTA, 20 fév. ( ) –

La dernière version actualisée du plan d’urgence territorial de Ceuta (Platerce) alerte sur l’existence d’un niveau « élevé » de risque de nouvelles crises liées à des épisodes d' »immigration incontrôlée » comme celui enregistré en mai 2021, quand entre 12 000 et 14 000 Des citoyens marocains sont entrés irrégulièrement dans la ville espagnole en un peu plus de 48 heures.

Le document résultant du travail « d’adaptation, de révision et de mise à jour » de Platerce, au contenu duquel Europa Press a eu accès, considère que la délégation gouvernementale à Ceuta devrait élaborer un plan d’action municipal spécial pour « procéder aux actions et aux ressources à mettre en œuvre « . si, comme on le redoute, un phénomène d' »immigration incontrôlée » réapparaît « toutes les quelques années ».

Le nouveau Platerce, dont la préparation dépend du ministère de la Présidence et des Relations institutionnelles de l’exécutif local, considère cette mesure comme « nécessaire » « compte tenu des conséquences de l’effondrement de la ville de Ceuta qu’une augmentation exponentielle de l’immigration irrégulière dans une courte période de temps Cela prend du temps » et considère qu’il est « fondamental » de prendre des mesures pour « promouvoir et améliorer la formation du personnel chargé des premières interventions en cas d’urgence ».

« L’augmentation des groupes particulièrement vulnérables, la position géographique exceptionnelle en tant que point de transit entre les deux frontières (Maroc et Ceuta), les aléas de la relation géostratégique et géopolitique entre les gouvernements du Maroc et de l’Espagne et en général les conditions socio-économiques difficiles dans des régions du continent africain, ont pour conséquence l’augmentation de la mobilité au niveau mondial et la recherche d’une meilleure situation dans ce cas particulier », justifie le texte.

« Élevé » est également le risque perçu de risque dû à des phénomènes météorologiques défavorables, à des incendies de forêt ou à une pollution marine.

Le plan propose des solutions aux pannes graves de la centrale de production d’électricité ou de l’usine de dessalement, approvisionnements « de base » pour les plus de 80 000 habitants de la ville. Dans le premier cas, il explique que « la plupart des navires disposent de centrales électriques pour déplacer les moteurs de leurs navires, de sorte qu’en cas d’urgence majeure, ce système d’approvisionnement alternatif pourrait être utilisé via, par exemple, le service des navires » du ministère de La défense.

Dans le second, il souligne que « en cas de pénurie critique, les navires-citernes peuvent être utilisés depuis la péninsule et, même, en cas d’urgence, procéder à la production d’eau potable avec les usines de dessalement dont disposent de nombreux navires de la Marine ».

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