Le Parlement andalou abordera jeudi l'accord proposé par l'Andalousie et Ceuta pour le transfert des mineurs migrants

Le Parlement andalou abordera jeudi l’accord proposé par l’Andalousie et Ceuta pour le transfert des mineurs migrants

SÉVILLE, 2 septembre () –

Le Parlement andalou discutera jeudi 7 septembre prochain, au sein de la commission Inclusion sociale, jeunesse, familles et égalité, de la proposition d’un accord de collaboration entre l’Andalousie et la ville autonome de Ceuta pour le transfert d’enfants et d’adolescents non migrants. situations de contingence migratoire, pour la signature de laquelle le Conseil de Gouvernement andalou a demandé l’autorisation de la Chambre Autonome.

C’est le 29 mai que le Conseil de Gouvernement andalou a accepté de demander l’autorisation au Parlement régional pour la signature dudit accord de collaboration entre l’Andalousie et Ceuta – qui prévoit d’avoir l’aval du Ministère de l’Inclusion sociale, de la Jeunesse, de la Famille et de l’Égalité de la Gouvernement andalou, et du Ministère de la Santé, de la Consommation et du Gouvernement de Ceuta–, dont l’objectif est de coordonner les actions entre les deux administrations publiques pour la protection des mineurs transférés de Ceuta vers l’Andalousie conformément au Plan de réponse approuvé par le Conférence sectorielle sur l’enfance et l’adolescence en octobre 2022.

Par la suite, le 31 mai, le Bureau du Parlement andalou a pris connaissance de cette proposition d’accord de collaboration et a convenu de la publier au Journal officiel du Parlement d’Andalousie (BOPA) et de l’envoyer à la Commission d’inclusion sociale, de jeunesse et de familles. et l’Égalité, où on le verra lors de la séance prévue le jeudi 7 septembre prochain, à partir de 10 heures, comme il ressort de l’ordre du jour parlementaire de la semaine prochaine, consulté par Europa Press.

Comme l’a indiqué le Conseil lorsque le projet d’accord a été adopté par le Conseil de Gouvernement, ledit accord vise à être un instrument de coopération inter-autonome qui permet l’orientation et l’intégration des enfants et adolescents migrants non accompagnés entre les deux parties dans un cadre « agile et stable ». manière, au fil du temps, tant que la crise migratoire qui affecte la ville de Ceuta continue de se développer.

C’est pourquoi les deux administrations s’engagent à effectuer « toutes les démarches administratives » pour la prise en charge par le Ministère de l’Inclusion Sociale, de la Jeunesse, de la Famille et de l’Égalité de la tutelle de ces mineurs.

FINANCEMENT

Este acuerdo –que, según aclaró la Junta, no supone obligación económica alguna para las arcas de la administración andaluza–, se financia con fondos estatales que el Gobierno reparte entre las comunidades autónomas afectadas, como las Islas Canarias, Ceuta o Andalucía, entre autres.

Concrètement, Ceuta assume les dépenses liées au transfert des mineurs et du personnel qui les accompagne depuis le dispositif de départ vers la ressource désignée par l’Andalousie, pour le financement de laquelle le ministère des Droits sociaux et de l’Agenda 2030 contribuera à hauteur de 500 000 euros.

Le nombre total de mineurs migrants non accompagnés qui seront accueillis par l’Andalousie conformément au Plan de réponse à la crise migratoire pour mineurs migrants 2022-2023 sera de 38, pour le financement desquels le ministère des Droits sociaux et de l’Agenda 2030 contribuera à hauteur de deux millions d’euros. . , tel que détaillé par le Conseil.

Les dépenses qui seront financées par cette allocation seront toutes celles destinées à la prise en charge immédiate et à l’accueil de ces mineurs transférés, ainsi qu’aux actions d’information, d’orientation, de soutien psychosocial, y compris la scolarisation, l’insertion socio-professionnelle et l’inclusion sociale, soit en établissement ou en milieu familial.

De plus, toutes les communautés autonomes qui offrent plus de 30 places, comme c’est le cas de l’Andalousie, recevront 500 000 euros pour d’éventuelles dépenses supplémentaires dérivées de l’expansion des places dans le système et des dépenses structurelles, puisque cet accord n’est pas limité à 38 mineurs. attribués, mais comprend également les transferts ultérieurs qui peuvent être effectués, comme l’a précisé le gouvernement andalou.

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