Le policier qui a été battu par un détenu du CIE réitère l’agression lors du nouveau procès contre l’accusé
Le TSJCV a ordonné que l’audience se tienne à nouveau après avoir vu un crime de tentative de meurtre et d’aggravation de genre
VALENCE, 20 juin () –
Un agent de la police nationale qui a reçu un passage à tabac presque mortel dans les cellules du complexe de police de Zapadores (CIE), à Valence, en avril 2021, par un détenu du CIE, a réitéré l’agression qu’elle a subie dans une répétition du jugement contre l’accusé.
L’homme a été jugé et condamné par la quatrième section du tribunal de Valence à sept ans de prison pour blessures graves mais pas pour tentative de meurtre. La défense de l’agent et l’accusation ont fait appel et le TSJCV a annulé la peine et ordonné un nouveau procès devant un autre tribunal, vu l’intention de tuer et l’aggravation du sexe. Aujourd’hui, la nouvelle audience a eu lieu.
Le Parquet requiert pour l’homme une peine de 14 ans de prison pour un crime de tentative de meurtre en compétition avec attentat, 300 euros d’amende pour un crime d’injure et 1 an et six mois pour un crime d’atteinte au partenaire qui Il a également été blessé en essayant d’arrêter l’attaque. En outre, elle réclame pour la victime une indemnité de 20 000 euros pour préjudice moral, plus ce que le tribunal détermine pour les préjudices causés et 300 euros pour l’agent qui l’a aidée.
Lors de l’audience d’aujourd’hui, l’accusé a refusé de répondre à toutes les questions, pas même à son avocat de service, qui a été nommé par le Barreau après que l’avocat qui l’a représenté lors du premier procès a démissionné de sa défense. L’homme s’est plaint que son nouveau représentant n’en connaissait pas la cause et a dû être rappelé à l’ordre par le président du tribunal.
De son côté, la victime, qui a témoigné derrière un paravent protecteur, a réaffirmé que les insultes que l’accusé lui avait proférées avant de l’agresser ne visaient qu’elle, qui était la seule femme policière présente dans les cellules cette nuit-là.
Ainsi, il a rappelé que cette nuit-là, l’accusé – qui se disputait avec d’autres détenus – lui a demandé d’aller aux toilettes et, lorsqu’il est revenu dans la cellule, la porte s’est échappée car « elle était très lourde » et faisait « beaucoup de bruit ». C’est alors que l’accusé lui reprocha d’avoir claqué la porte et commença à lui manquer de respect. Elle a expliqué qu’elle ne l’avait pas fait exprès, a fermé la porte et est partie.
Mais ensuite, il a commencé par les insultes machistes : « Il m’a dit ‘pute’, ‘salope’, ‘ils me paient pour baiser des putes comme toi’ et qu’il
il n’acceptait pas les ordres des femmes ». Comme il criait aussi des insultes, que le reste des détenus pouvaient entendre, ils décidèrent de changer de cellule.
ANNÉE ET DEMI DE TRAITEMENT
Quand elle est entrée pour lui dire, il était allongé et couvert, et quand elle est allée prendre la couverture de ses pieds, il a bondi sur elle et elle ne s’en souvient plus parce qu’elle a perdu connaissance. En raison de ces événements, il a passé près d’un an et demi en traitement psychologique et la Direction générale de la police a dû adapter son poste.
Selon le récit du parquet, après le violent coup de poing au visage avec « l’intention de mettre fin à ses jours », qui l’a laissée inconsciente, l’homme a continué à la frapper à plusieurs reprises sans qu’elle puisse en aucune façon se défendre. « causant des blessures qui auraient mis fin à sa vie si ce n’était de l’intervention rapide de l’autre agent, qui a retenu l’accusé pour l’empêcher de continuer à la frapper ». Ce policier a également été blessé par l’accusé.