Le PSdeG et le BNG critiquent la politique d'immigration de la Xunta et insistent pour que les droits des mineurs migrants soient garantis
SANTIAGO DE COMPOSTELA, 27 octobre () –
Le PSdeG et le BNG ont critiqué ce lundi la politique d'immigration de la Xunta et ont insisté sur la nécessité de pouvoir garantir les droits des mineurs migrants.
C'est ce qu'ont rapporté les porte-parole des deux partis interrogés sur les déclarations de la ministre de la Jeunesse et de l'Enfance, Sira Rego, qui a annoncé dans une interview à la Cadena SER que dans les prochaines semaines le gouvernement espère approuver l'arrêté royal non-loi pour organiser le système d'accueil et proposer une série de critères minimaux que devront remplir toutes les communautés autonomes.
De cette manière, a expliqué Rego, l'Exécutif proposera un système minimum qui limitera le nombre de mineurs que ces centres pourront accueillir à 10 ou 15. Selon ce système, le centre que la Xunta envisage de mettre en service à Monforte de Lemos spécifiquement pour les mineurs étrangers « n'est pas le modèle ».
En outre, la ministre a accusé la Xunta d'avoir des « participations racistes » en matière d'immigration et de « suivre » les lignes directrices de Feijóo, à qui elle a reproché de « se joindre à l'agenda ultra de VOX » et de « manger ce que le parti de Santiago Abascal met dans son assiette ».
Dans ce contexte, la deuxième vice-porte-parole du Groupe Parlementaire Socialiste et secrétaire de l'Organisation PSdeG, Lara Méndez, a assuré lors d'une conférence de presse que le « PP assume les lignes directrices de l'extrême droite et donc les préjugés racistes que l'extrême droite suppose sont assumés par le PP ».
« Nous défendons d'autres types de centres, car sinon ils deviennent des centres de concentration et il ne s'agit pas de les confronter à des marchandises, en utilisant ces enfants comme tels, ce sont des mineurs qui doivent chercher un autre endroit pour vivre, et nous devons trouver un endroit pour les loger car ils arrivent dans des conditions très vulnérables », a-t-il ajouté.
De son côté, la première vice-porte-parole du BNG au Parlement, Olalla Rodil, interrogée par les médias sur cette même interview, a rappelé que son parti a toujours défendu « un modèle d'intégration et d'inclusion et cela se produit parce qu'on ne crée pas de ghettos ou de prisons ».
Dans ce sens, il a déclaré qu'il était heureux qu'on parle de modifier la loi, mais il a insisté auprès du Gouvernement sur le fait que « des mouvements pourraient également être réalisés sur la fermeture des Centres d'Internement pour Etrangers (CIE) parce qu'ils sont absolument racistes ».
Rodil a ensuite déclaré que « celui qui donne le ton sur cette question, ce sont les dirigeants espagnols » et insiste sur le fait que le problème de la Galice est « le manque de places et de personnel dans les centres pour mineurs, migrants et non-migrants ».
« C'est pour cette raison, entre autres, qu'il est nécessaire de disposer de services et de ressources suffisants pour garantir les droits fondamentaux de toutes les personnes, en particulier des mineurs, d'où qu'ils viennent », a-t-il conclu.
