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Le TSJC dément que la police ait désobéi à l’arrêt de l’expulsion d’un migrant

La réalité est que les avocats d’une ONG ont demandé l’arrêt alors que l’avion était déjà en l’air

LAS PALMAS DE GRAN CANARIA, 12 sept. ( ) –

Le tribunal d’instruction numéro 3 de Las Palmas de Gran Canaria a démenti les informations parues le week-end dernier selon lesquelles la police nationale aurait désobéi à une résolution du tribunal de garde pour la suspension de l’ordre d’expulsion d’un migrant naturel de la Côte d’Ivoire quittant au Maroc irrégulièrement.

Selon la Cour supérieure de justice des îles Canaries (TSJC), la réalité est que les avocats d’une organisation non gouvernementale ont demandé le 8 septembre le sursis préventif à l’expulsion de la personne concernée lorsque l’avion qui l’a transféré de Gran Canaria vers son pays –et non le Maroc– était déjà dans les airs depuis dix minutes.

En ce sens, l’appareil a fait escale au Maroc pour débarquer ces migrants irréguliers du pays alaouite qui ont également été expulsés d’Espagne. Cependant, le vol s’est poursuivi vers la Côte d’Ivoire, où l’expulsé en question a débarqué.

Pour cette raison, l’autorité judiciaire a accepté de suspendre la mesure conservatoire, puisqu’elle avait déjà été exécutée.

A cet égard, le tribunal a compris que l’ONG aurait dû demander le sursis provisoire à l’expulsion avant que la Police Nationale ne l’ait effectuée.

En outre, il a particulièrement insisté sur le fait que si cela avait été le cas, il l’aurait pris en considération « sans aucun doute » et que les policiers se seraient conformés à la résolution judiciaire et auraient suspendu l’action « comme ils l’ont toujours fait ».

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