Les Assemblées Féministes de Cantabrie organisent un 8M autour du « désordre mondial », de la précarité ou du changement climatique
La manifestation pour la Journée de la Femme débutera à 19h00 de Puertochico à la Mairie de Santander
SANTANDER, 21 février () –
Les Assemblées féministes ouvertes de Cantabrie célébreront cette année la Journée internationale de la femme (8 mars) avec des actions autour de différents problèmes, tels que le « désordre mondial » et les conflits de guerre, la « précarité » de la vie et la « coupure » des services publics, le défi du changement climatique ou de la violation des droits des migrants.
Ce sont quelques-unes des questions qui apparaissent dans un décalogue de revendications configuré par le groupe avec la devise « Debout contre le patriarcat, la précarité et les génocides », et qui cette année s’ajoutera à la revendication d’égalité entre hommes et femmes du 8M.
Ce jour-là aura lieu la manifestation habituelle, qui quittera Puertochico à 19h00 pour rejoindre la place de la Mairie de Santander, mais avant cela, les Assemblées Féministes seront présentes dans diverses initiatives.
Pour commencer, ce samedi 24 février, ils soutiendront le rassemblement convoqué devant la délégation gouvernementale, à 12 heures, pour dénoncer le « génocide » du peuple palestinien.
En ce sens, le groupe dénoncera « la montée du militarisme et de l’État policier comme les causes qui augmentent le contrôle et la violence, notamment contre les femmes ».
Il sera également le 27 février, à 19h00, à l’association culturelle « La Libre », qui animera un atelier de slogans et de banderoles.
Pour commencer le mois de mars, le 1er aura lieu à 19h00 un rassemblement de solidarité avec la Palestine sur la Plaza del Ayuntamiento de Santander, où une fresque murale sera réalisée et où il y aura de la musique de « Dos Gardenies ».
Et le 4, l’activité reviendra à l’association La Libre avec un ciné-débat avec la militante palestinienne Dina Asfour, en même temps.
Avec ces actions, le groupe veut exiger une « société diversifiée et multiculturelle, qui coexiste pacifiquement », et défendre un féminisme qui garantit les droits et libertés de tous et « ne laisse personne de côté et ne se construit pas sur les droits ou la stigmatisation des autres ». les femmes, qu’elles soient trans, travailleuses du sexe, migrantes, diverses fonctionnelles ou racisées.
Il veut également souligner « la précarité croissante de la vie et la suppression des services publics », exigeant un système de soins public-communautaire qui rende visible et reconnaisse la valeur de ces emplois.