Les îles Canaries approuvent un protocole pour mettre fin au « désordre » dans l'accueil des mineurs migrants

Les îles Canaries approuvent un protocole pour mettre fin au « désordre » dans l'accueil des mineurs migrants

Établit l'identification, l'inscription au Registre des Mineurs Étrangers Non Accompagnés, la localisation et l'entretien avec un interprète

Le Gouvernement des Îles Canaries a approuvé un protocole – publié ce jeudi au Journal Officiel des Îles Canaries – qui défend l'intérêt général des mineurs et tente de mettre fin au « désordre » survenu dans les processus d'accueil des non-résidents. -les mineurs migrants accompagnés qui arrivent dans l'archipel.

Ce protocole, élaboré par le protocole d'État de 2014 et contraignant pour les agents publics et les ONG, émane de l'accord du Conseil de gouvernement du 2 septembre, qui a alerté sur l'urgence migratoire « aggravée » dans les îles étant « épuisée ». « tous moyens matériels personnels de réception.

La résolution de la Direction générale de la protection de l'enfance et des familles, recueillie par Europa Press, vise à garantir le respect des exigences préalables en matière d'identification et de documentation qui doivent accompagner individuellement le mineur au moment de la livraison et de la réception par les services d'accueil qui dépendent de la Communauté autonome, et également établir un contrôle préalable de son administration pour éviter la situation d'entrée sans lieu.

L'Exécutif des Canaries assume le certain « désordre » produit par l'augmentation des arrivées de cayucos et de bateaux au moment où la Police Nationale remet le mineur au personnel des entités, en l'accompagnant d'une liste ou d'un dossier sans aucun contrôle. directe de l'administration autonome ni résolution administrative individualisée de localisation ou d'affectation du mineur par l'État aux îles Canaries ni décret du ministère public mettant le mineur à la disposition du mineur.

En effet, précise le gouvernement, « il n'est pas possible d'identifier correctement » chaque mineur puisque la livraison groupée ne comprend pas la photographie le liant à son nom et que sa bonne identification et traçabilité « est en danger », avec pour conséquence « une confusion de identités entre mineurs », comme cela s'est déjà produit.

Le Gouvernement comprend également qu'il est « très pertinent » que les circonstances de temps et de lieu dans lesquelles l'État a trouvé le mineur soient fournies – sauvetage en mer, arrivée au port ou à la plage, localisation quelque part – et qu'un entretien individualisé et en connaissance de cause le ministère public.

GRANDES FAIBLESSES DU SYSTÈME

L'Exécutif souligne également que cette « nouvelle crise de l'immigration » aux Canaries « démontre les grandes faiblesses du système, qui nécessitent d'entreprendre la protocolisation des actions de la Communauté Autonome des Canaries et des entités collaboratrices pour l'accueil et la protection. des mineurs. »

Ainsi, seront requis leur examen préalable d'identification, leur inscription au Registre des Mineurs Étrangers Non Accompagnés (RMENA) le cas échéant, et une résolution administrative d'affectation ou de localisation individualisée de l'organisme étatique correspondant, après audition du mineur, en présence d'un interprète de sa langue maternelle ou d'une autre qu'il peut comprendre, avec la connaissance du Procureur.

Une fois la disponibilité d'une place confirmée, l'accueil du mineur par la Communauté Autonome délivré par les agents de l'État sera effectué dans les commissariats de la Police Autonome des Canaries ou, s'ils n'existent pas, dans les lieux autorisés. .

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