Les Îles Canaries demandent d’accélérer les réformes législatives pour résoudre la répartition des mineurs étrangers
SANTA CRUZ DE TENERIFE, 27 février ( ) –
Le président des Îles Canaries, Fernando Clavijo, a exprimé son souhait que dans les prochains jours il y ait « ne serait-ce qu’une ébauche » de la proposition législative visant à répartir obligatoirement les mineurs migrants non accompagnés dans toutes les communautés autonomes et ainsi tenter de résoudre un problème chronique. que connaissent les régions où l’afflux migratoire est le plus important.
C’est ce qu’a déclaré lors de la séance de contrôle au gouvernement, en réponse aux questions des députés Juan Manuel García Casañas (PP), Casimiro Curbelo (ASG), Raúl Acosta Armas (AHI) et Nicasio Galván (Vox) sur l’accord conclu entre le Parlement européen. Union européenne, l’Espagne et la Mauritanie pour contrôler et arrêter le départ des pirogues de leurs côtes vers les îles Canaries et la récente visite au Maroc du président du gouvernement, Pedro Sánchez.
Fernando Clavijo a déclaré que la visite de Pedro Sánchez et Ursula von der Leyen en Mauritanie n’est qu' »un patch » et il ne croit pas qu’elle aura « un effet immédiat » sur la crise migratoire que souffre l’archipel ni celle de cette année » nous allons avoir de bonnes nouvelles » en matière d’immigration. De plus, il a ajouté que les prochaines élections européennes et la constitution de nouveaux organes signifieront que les contrôles et l’engagement de l’UE dans ce domaine « seront assez éphémères ».
Fernando Clavijo a souligné que la pression que subissent les îles Canaries est « de plus en plus grande » et a précisé que non seulement les Mauritaniens arrivent de Mauritanie, mais aussi de toutes les régions d’Afrique. C’est pourquoi il considère que l’Europe, comme l’Espagne, doit agir « de manière décisive », notamment à l’égard des mineurs non accompagnés.
C’est pourquoi il a souhaité que dans les prochains jours, soit par décret-loi, soit par modification législative, une réponse soit apportée par un texte législatif qui rende légale la répartition de ces garçons et filles, avec des critères objectifs convenus avec les communautés autonomes. … parce que la situation que connaissent les îles Canaries « est absolument extrême ».
Pour le Groupe Populaire, Juan Manuel García Casañas a critiqué le fait que Pedro Sánchez n’a pas encore transféré au gouvernement des îles Canaries les avantages qu’apporteront, en termes de migration, ses récentes visites en Mauritanie et au Maroc et qu’avec l’archipel « tout est ça avance lentement et c’est un problème », tandis que chez les indépendantistes, ils agissent « rapidement » pour « les rendre heureux ».