Les îles Canaries proposent à Bruxelles de créer une banque européenne de familles d'accueil pour mineurs migrants non accompagnés
Présente un protocole avec 18 mesures pour protéger et prendre soin des enfants migrants
La ministre de la Protection sociale, de l'Égalité, de la Jeunesse, de l'Enfance et de la Famille, Candelaria Delgado, a proposé à Bruxelles la création d'une banque européenne des familles accueillant des mineurs migrants non accompagnés et a présenté un protocole de 18 mesures pour prendre en charge ces enfants.
Cela a été clairement exprimé lors d'une réunion qu'il a eue avec le directeur des Affaires horizontales, de la migration et de l'asile à la Direction générale de la migration et des affaires intérieures de la Commission européenne, Michael Shotter.
Plus précisément, les îles Canaries ont proposé qu'un cadre commun pour la prise en charge et la protection des enfants non accompagnés soit adopté afin de garantir leurs droits sur tout le territoire européen.
Il a ainsi souligné la nécessité de créer une banque européenne de familles d'accueil qui « améliore l'intégration des mineurs étrangers non accompagnés et qui puissent sortir des institutions ».
Le conseiller a contextualisé la présentation de ce projet de protocole des îles Canaries « dans le cadre de la mise en œuvre du Pacte sur l'Immigration et l'Asile, une proposition de la Commission européenne pour tous les pays et où chaque pays devra élaborer son plan national de mise en œuvre ».
Delgado a compris que l'initiative a été très bien accueillie par le Directeur Général des Migrations de la Commission Européenne « parce que les mesures sont en ligne avec ce qu'ils envisagent pour la mise en œuvre du pacte et parce qu'ils comprennent que créer un réseau de premiers- L'accueil des ressources de la classe doit être stable et couvrir tous les besoins des garçons et des filles qui arrivent ».
18 MESURES PROPOSÉES À L'EUROPE
Dans un communiqué, le gouvernement des Îles Canaries a expliqué que les 18 mesures que les Îles Canaries proposent à l'Europe consistent à créer un réseau de ressources de premier accueil dans les zones frontalières ; l'autorisation de fonds de financement communautaires et pluriannuels ; ou la déclaration de l'urgence sociale dans les territoires frontaliers.
Cela implique également d'accélérer la détermination de la majorité ou de la minorité ainsi que de fournir les moyens nécessaires pour y parvenir ; L'attention portée à la diversité ; des soins de santé mentale axés sur l'enfance et adaptés à la culture ; la création d'itinéraires de formation pour les filles et les garçons étrangers ; la création de la banque des familles d'accueil ; formation spécialisée pour la détection et l’action en matière de violence sexuelle ; et fournir une couverture juridique aux enfants.
De même, il y a la création de programmes de prise en charge des jeunes pris en charge, un plan de formation du personnel de garde d'enfants ; plan de retour avec garanties; un plan de regroupement familial au sein de l'UE ; l'aide publique au développement (APD) dans une perspective d'enfance et de jeunesse ; système d'information complet; plan contre le racisme et la xénophobie ; la création de mécanismes d'identification; et enfin, l'accompagnement des victimes.