Les services juridiques des Îles Canaries, de l'État et du Pays Basque travaillent sur un texte pour la répartition extraordinaire des mineurs migrants

Les services juridiques des Îles Canaries, de l'État et du Pays Basque travaillent sur un texte pour la répartition extraordinaire des mineurs migrants

LAS PALMAS DE GRAN CANARIA, 15 janvier () –

Le président des Îles Canaries, Fernando Clavijo, a rapporté ce mercredi que ce même jour s'est tenue une réunion, à caractère technique, entre les services juridiques de la communauté autonome, de l'État, et à laquelle Euskadi est incorporée, pour avoir une texte consensus de cette distribution extraordinaire.

Bien qu'il ait précisé dans des déclarations aux journalistes lors d'un événement à Gáldar (Grande Canarie), que le gouvernement des îles Canaries maintient la « feuille de route pour modifier » l'article 35 de la loi sur l'immigration afin que le mécanisme « soit automatique », il a entre autres souligné , parce que le phénomène migratoire va « continuer ».

C'est pourquoi, alors qu'arrive la modification dudit article, il a souligné que « l'important est de pouvoir apaiser les tensions » car il y a « 5.800 mineurs étrangers non accompagnés, des ressources tendues » et tout cela avec la collaboration de la population et les institutions canariennes pour prendre soin de ceux qui atteignent les côtes de l'archipel « le plus dignement possible ».

Il a ajouté qu'une fois le texte disponible, ils le présenteraient au Congrès des députés pour obtenir son soutien. « Je l'ai dit activement et passivement, c'est-à-dire qu'il n'y a aucun précédent dans l'histoire de la démocratie qu'une communauté autonome se retrouve bloquée dans une situation d'urgence et que nous sommes dans une situation d'urgence depuis plus d'un an. » lorsque des circonstances d'urgence sont apparues dans d'autres territoires, nous, les Canariens, avons réagi », a-t-il souligné.

Clavijo a souligné que la « seule » chose demandée « est de soulager la tension » des services des Îles Canaries afin d'offrir un « meilleur service » aux mineurs. En ce sens, il a précisé qu'il y a des gens qui « ne sont pas pour » mais, « au moins », il a demandé qu'ils « ne votent pas contre ».

Enfin, il a souligné qu'une fois qu'ils auront le texte, il sera porté, « en toute transparence », au Pacte sur les migrations et qu'ensuite, évidemment, il se rendra à Madrid pour rencontrer les groupes politiques afin de rechercher ce soutien.

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