L’Espagne collaborera avec les États-Unis pour identifier les migrants qui peuvent accéder légalement à l’Espagne
MADRID, 27 avr. () –
Le gouvernement espagnol collaborera avec celui des États-Unis pour identifier, parmi les migrants d’Amérique centrale et d’Amérique du Sud cherchant à rejoindre le pays d’Amérique du Nord, ceux qui pourraient être éligibles à l’une des voies de migration régulières vers l’Espagne, telles que la protection internationale ou permis de travail et de séjour.
Comme indiqué par le ministère de l’Inclusion, de la Sécurité sociale et de la Migration, l’exécutif des États-Unis établira des centres régionaux – gérés avec (HCR) et l’Organisation internationale pour les migrations (OIM) – dans divers pays d’Amérique centrale et du Sud pour que, à travers eux, que « des migrations régulières, ordonnées et sûres » soient promues.
Le Département d’Etat américain a précisé que ces « centres de traitement » seront créés en Colombie et au Guatemala.
L’Espagne participe à cette initiative avec le Canada et le Mexique, dans le but de « renforcer » les programmes « qui existent déjà dans ce sens en République dominicaine, en Équateur, en Colombie, au Honduras ou au Guatemala, comme l’indique le département dirigé par José Luis Escrivá .
« L’objectif de ce programme est de réduire la migration irrégulière, qui dans la région se traduit souvent par des voyages extrêmement dangereux et la possibilité d’être exploité par des mafias ou des trafiquants d’êtres humains, et le renforcement des routes migratoires régulières, en collaboration avec les pays d’origine » , a indiqué Migration par le biais d’une déclaration.
Pour le ministère, il s’agit « d’une opportunité de renforcer les alliances historiques de l’Espagne avec les pays d’Amérique centrale et du Sud ».
De la même manière, le Département d’État des États-Unis s’est exprimé, indiquant que ces mesures ont pour objectif de « réduire la migration irrégulière et de faciliter des voies sûres, ordonnées, humaines et légales » depuis le continent américain mais par des « voies légales » .
L’exécutif américain a également expliqué que cette mesure faisait partie d’une nouvelle batterie de mesures qui remplacera le controversé titre 42 à compter du 12 mai -qui permet des retours à chaud- et adoptera à nouveau le titre 8 pour « traiter et éloigner rapidement les personnes qui arrivent illégalement ». À la frontière.