Libération de 10 femmes contraintes à se prostituer dans des appartements à Torrejón
Les victimes ont été trompées dans leur pays avec de fausses offres de travail et une fois ici, elles ont contracté une dette auprès de l’organisation.
MADRID, le 21 mars. ( ) –
Les agents de la Police Nationale, en opération conjointe avec la Garde Civile, ont achevé un dispositif contre la traite des êtres humains à des fins d’exploitation sexuelle et favorisant l’immigration irrégulière, procédant à l’arrestation de douze personnes, dix hommes et deux femmes, pour ces événements. La préfecture de police de Madrid a indiqué dans un communiqué.
Les agents ont obtenu la libération de dix victimes de la traite, contraintes à se prostituer dans des appartements de la ville madrilène de Torrejón de Ardoz.
Ils ont été trompés dans leur pays d’origine avec de fausses offres de travail et une fois en Espagne, ils ont contracté une dette auprès de l’organisation et parfois un engagement de rester.
L’enquête a débuté en octobre de l’année dernière 2023 lorsque les deux corps policiers se sont mis d’accord sur l’enquête sur différents objectifs liés à la commission d’actes criminels liés à la traite des êtres humains à des fins d’exploitation sexuelle, notamment dans l’identification des victimes de la même organisation criminelle.
Toutes ces victimes partageaient le même schéma : une fois introduites dans notre pays par leurs ravisseurs, elles étaient contraintes de se prostituer par la violence et les menaces dans un régime esclavagiste. De plus, ils ont contracté une dette auprès de l’organisation et ont été contraints de vendre et de consommer des substances narcotiques.
Grâce à cette collaboration policière, tout au long de l’enquête ont été identifiées les composantes de l’organisation criminelle, qui se consacraient à tromper les femmes avec de fausses promesses, montrant une apparence idyllique de vivre dans notre pays pour qu’elles déménagent, et une fois ici, elles étaient ont montré les conditions réelles de leur engagement au travail, qui frôlait à plusieurs reprises l’esclavage.
Après leur arrivée, ils ont été informés de l’existence d’une dette envers l’organisation et parfois même d’un engagement d’y rester pouvant durer jusqu’à une année entière.
Les chercheurs ont démontré l’existence d’un réseau parfaitement ordonné dans lequel les rôles en son sein étaient parfaitement définis, à savoir ceux de captureurs, d’exploiteurs et de conducteurs.