Lugo paralyse les travaux du bâtiment qui devait accueillir des mineurs migrants faute de permis de construire

Lugo paralyse les travaux du bâtiment qui devait accueillir des mineurs migrants faute de permis de construire

SANTIAGO DE COMPOSTELA, 3 novembre ( ) –

La Mairie de Lugo a ordonné la suspension immédiate des travaux en cours dans la propriété située rue Docteur García Portela, 17, où il était prévu de permettre l'hébergement de mineurs, après avoir vérifié qu'ils sont réalisés « sans le titre obligatoire d'autorisation municipale d'urbanisme ».

Comme expliqué dans un communiqué, la résolution municipale établit également l'ouverture d'un dossier pour rétablir la légalité urbanistique et demande une annotation préventive au Registre foncier, conformément aux dispositions de la réglementation en vigueur.

Ainsi, les parties intéressées disposeront d'un délai de 15 jours ouvrables pour présenter des allégations et des documents complémentaires, et pourront déposer les recours correspondants.

Ils soulignent que, par l'intermédiaire des services municipaux, ils travailleront main dans la main avec l'équipe technique pour qu'une fois les lacunes documentaires corrigées, le traitement du permis d'urbanisme correspondant puisse être accéléré, « avec un maximum de diligence et de transparence ».

Enfin, le Conseil municipal incite à « respecter » les procédures juridiques et techniques pour « garantir la sécurité des actions et le respect des règles d'urbanisme, notamment dans le cas d'équipements sensibles comme un centre d'accueil pour mineurs ».

15 MINEURS MIGRANTS À LUGO

Fin octobre, on savait que la ville de Lugo accueillerait un groupe de 15 mineurs migrants issus du quota des îles Canaries que le gouvernement central doit répartir entre les communautés sur décision de la Cour suprême.

Le gouvernement a indiqué qu'il prévoyait de transférer cette semaine un total de 27 mineurs migrants non accompagnés demandeurs d'asile des îles Canaries vers la péninsule.

Ces saisines, qui s'effectueront en trois groupes différents, font suite à l'ordonnance de la Cour suprême, qui a demandé en mars à l'Exécutif de prendre en charge, avec ses ressources, quelque 1 000 enfants mineurs migrants non accompagnés qui avaient demandé l'asile.

Ces 15 rejoignent les 317 mineurs qui doivent arriver en Galice comme convenu en Conseil des ministres fin août.

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