L’un des deux migrants qui se trouvaient en prison provisoire à Gran Canaria est mineur et est en liberté
LAS PALMAS DE GRAN CANARIA, 16 février () –
Le Tribunal d’Instruction Numéro 2 de San Bartolomé de Tirajana (Gran Canaria) a reçu ce 16 février le rapport du test d’âge effectué ce jeudi 15 février, à la demande de l’autorité judiciaire par l’Institut de Médecine Légale de Las Palmas ( IML), aux deux propriétaires présumés de bateaux qui se disaient mineurs alors qu’ils étaient déjà en prison provisoire, concluant que l’un d’eux était mineur.
Les deux immigrés étaient en prison provisoire au Centre pénitentiaire Las Palmas II en tant qu’auteurs présumés d’un délit contre les droits des citoyens étrangers depuis le 21 décembre 2023.
Le rapport, selon le Bureau de Communication du Tribunal Supérieur de Justice des Îles Canaries (TSJC), confirme que l’un d’eux est majeur, tandis que l’autre ne l’est pas.
Pour cette raison, le premier continue « dans la même situation dans laquelle il se trouvait jusqu’à aujourd’hui, en prison provisoire », tandis que le second, mineur, a procédé à l’émission d’une ordonnance consentant à sa libération « immédiate », l’interdiction dans l’affaire à la juridiction des mineurs et la communication de cette circonstance au gouvernement des îles Canaries.
Concrètement, l’ordonnance qui consent à la libération du mineur indique qu’après avoir reçu le rapport de l’IML de Las Palmas dans lequel il est conclu que la personne enquêtée est mineure, nous procédons à « accepter sa libération immédiate » de ce 16 février.
Cette résolution sera notifiée à la Direction Générale de Protection de l’Enfance et de la Famille du Gouvernement des Îles Canaries « afin qu’elle puisse prendre en charge la personne inculpée en tant que tuteur légal », tandis que le mineur sera mis à la disposition du Parquet pour mineurs. , après l’inhibition correspondante, afin que l’enquête sur l’affaire puisse se poursuivre.
Ils soulignent que les deux migrants « n’ont dit qu’ils étaient mineurs ni lors de leur détention à la préfecture de police ni lors de leur traduction en justice ». Selon le TSJC, l’un d’eux a déclaré qu’il était mineur « de manière surprenante alors qu’il était déjà en prison », tandis que l’autre l’a révélé quelques jours plus tard.