Marlaska s'attend aujourd'hui à un accord sur la répartition des migrants avec le « juste équilibre » de la charge de l'asile entre 27

Marlaska s’attend aujourd’hui à un accord sur la répartition des migrants avec le « juste équilibre » de la charge de l’asile entre 27

BRUXELLES, le 8 juin ( ) –

Le ministre de l’Intérieur, Fernando Grande-Marlaska, s’est montré « sûr » que les Vingt-Sept parviendront ce jeudi à un accord respectant le « juste équilibre » entre la responsabilité et la solidarité de tous les partenaires associatifs pour l’accueil des les migrants lorsque l’un d’entre eux subit des pressions indues à sa frontière ; un accord nécessaire pour entamer les négociations avec le Parlement européen et débloquer la réforme de la politique commune d’asile.

« Nous sommes dans une position optimale pour trouver un accord », a déclaré Marlaska dans des déclarations à la presse à Luxembourg, à son arrivée à la réunion des ministres de l’intérieur de l’UE où les pays espèrent clore les deux mandats de négociation qui traitent du contrôle et de la poursuite des demandeurs d’asile. qui arrivent sur le sol communautaire par des voies irrégulières.

« On est juste un peu loin de trouver le juste équilibre entre les deux principes qui sous-tendent tout », a-t-il poursuivi, évoquant la « responsabilité » que des pays comme l’Allemagne, la France ou la Belgique exigent de leurs partenaires en première ligne d’entrée, comme l’Espagne et l’Italie., pour qu’ils renforcent le contrôle de la frontière extérieure et traitent tous les dossiers à la frontière et la « solidarité » que le sud leur demande en échange pour qu’ils assument une partie de la charge de l’accueil des réfugiés .

Le dernier projet de proposition, auquel Europa Press a eu accès, prévoit une relocalisation d’au moins 30 000 migrants chaque année et une contribution financière d’au moins 600 millions d’euros par an à la réserve de solidarité des gouvernements qui n’acceptent pas donner asile à la partie qui leur correspond, ce qui signifie en pratique qu’ils doivent payer une indemnité de 20 000 euros pour chaque transfert refusé. La proposition prévoit également comme alternative un apport en matériel utile pour la gestion et le contrôle des flux à hauteur de la valeur de la compensation estimée.

Dans ce contexte, Marlaska s’est montré « sûr » que les 27 parviendront à un accord ce jeudi car la « dynamique » est arrivée après cinq ans de négociations et parce que, a-t-il prévenu, « si nous n’y parvenons pas, tous d’entre nous sortiront comme des perdants ». « Nous avons travaillé très dur ces derniers mois, il n’y a pas d’autre option », a-t-il souligné.

Dès le début des négociations, l’Espagne a défendu un système de répartition obligatoire des quotas d’accueil, comme le reste des pays riverains de la Méditerranée, mais considère que le mécanisme proposé est acceptable car il institue une « responsabilité obligatoire mais souple ». Il a également nié que la nouvelle réglementation ouvre la porte à la création de centres de détention à la frontière étrangère afin que les pays d’entrée puissent se conformer à l’obligation qui sera établie de traiter les demandes d’asile à la frontière.

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