Piquet exige plus de police de la part de la Délégation et qualifie la politique d’immigration d' »échec absolu »
Le maire convoque le Conseil local de sécurité en réponse aux incidents survenus
MADRID, 14 janvier ( ) –
La maire d’Alcalá de Henares, Judith Piquet, a exigé ce dimanche du délégué du gouvernement à Madrid, Francisco Martín, un renforcement de la police nationale dans la ville et a qualifié la politique migratoire du président du gouvernement d' »échec absolu ». , Pedro Sánchez avant la bagarre entre deux groupes de migrants marocains et subsahariens ce vendredi.
L’édile d’Alcalá a critiqué « l’absence de communication » avec l’exécutif et a exigé qu’il soit « plus transparent » en matière d’immigration. « Ils devront s’attaquer au problème de l’immigration et ne pas le renvoyer aux villes, comme ils le font », a-t-il attaqué.
De même, il a assuré que les voisins étaient « très préoccupés » depuis vendredi par le « problème de sécurité » dans la ville, c’est pourquoi il exige une plus grande présence policière à la Délégation.
Piquet a profité de l’occasion pour souligner le « manque de contrôle » et le manque de planification en matière de politique d’immigration : « Le seul plan dont dispose le ministère est d’amener 1 260 personnes à la caserne Primo de Rivera. Il n’y a pas de coordination, il n’y a pas de organisation », a-t-il protesté.
Comme indiqué, le résultat en est la bagarre de vendredi dernier. Et comme il l’a expliqué, après avoir appris la décision du gouvernement en matière d’immigration, « toujours par les médias », a-t-il souligné, la première chose qui a été faite a été de convoquer un conseil local de sécurité.
« A cette époque, on nous qualifiait de racistes, de xénophobes, parce que nous faisions, selon le délégué gouvernemental adjoint de l’époque, un lien entre migration et criminalité », a-t-il souligné.
Cependant, le seul objectif de cette réunion était de créer un « plan de coexistence entre les migrants et la ville », afin qu’il y ait « coordination et planification » dans ce sens.
En outre, il a demandé plus d’informations à Sánchez, car il dénonce qu’il n’y a pas de dialogue et qu’ils ne disposent pas de plus de données que celles provenant de sources policières et des notes quotidiennes de l’ONG chargée des migrants.
« Nous sommes inquiets car cela pourrait affecter la sécurité de nos voisins, ce que nous essayons d’éviter depuis le début de tout ce processus d’immigration », a-t-il déclaré.
Lundi prochain, il rapportera à nouveau la même chose au Conseil local de sécurité. « Je veux qu’une chose soit claire : la Mairie d’Alcalá de Henares n’a aucune compétence sur ce qui se passe », a insisté la conseillère, prenant ses distances avec ce qui s’est passé et soulignant qu’elle n’a juridiction que sur la police locale.
Il a en revanche souligné que l’un des détenus avait déjà été arrêté le 27 décembre. La « punition » pour ce fait n’a été rien d’autre qu’une expulsion du centre, laissant « la ville sans ressources ». « Et maintenant, ce détenu a causé un autre problème de sécurité à Alcalá »
« Nous savons qu’il y a eu davantage d’incidents, davantage de bagarres, nous pouvons même dire que des crimes plus graves font l’objet d’enquêtes », a-t-il ajouté.
La réunion extraordinaire de sécurité, a-t-on appris, se tiendra mercredi après-midi et exigera une coordination et une planification en la matière.
À propos de la bagarre
Ce samedi, la Police nationale a arrêté trois personnes après la rixe entre deux groupes de migrants marocains et subsahariens survenue vendredi à 20 heures dans le parc Tirolina, comme l’ont indiqué des sources policières à Europa Press.
Six personnes ont été blessées et l’une d’entre elles est dans le coma, ont indiqué à Europa Press des sources de la Protection Civile de la Mairie d’Alcalá de Henares.
Selon l’édile, les participants à ladite bagarre appartenaient au Centre d’accueil, d’urgence et de référence (CAED).