Plus de 34 000 personnes se trouvaient dans le système d’accueil au premier trimestre 2023, dont un tiers d’enfants
MADRID, 30 juin ( ) –
Au total, 34 725 personnes de jusqu’à 119 nationalités différentes se trouvaient dans le système d’accueil étatique de la protection internationale ou temporaire au premier trimestre 2023, selon les statistiques publiées par l’Observatoire permanent de l’immigration du ministère de l’Inclusion, de la Sécurité sociale et des Migrations. Parmi eux, 52 % sont des femmes et un tiers sont des enfants.
Selon cette première étude à ce sujet, qui sera mise à jour le dernier jour de chaque trimestre, il s’agit de personnes qui ont droit aux conditions d’accueil nécessaires –hébergement et entretien, ou aides monétaires et services d’accompagnement à l’autonomie– dans afin d’assurer la satisfaction de leurs besoins fondamentaux dans des conditions de dignité.
L’ouvrage met en évidence que, parmi les personnes accueillies au premier trimestre de l’année, « la majorité sont des femmes », bien que leur répartition soit très variable selon le public considéré. Ainsi, parmi les mineurs, on retrouve une majorité d’hommes (51,7%), mais pas parmi les adultes en âge de travailler (53% sont des femmes) et les plus de 65 ans (68,4% de femmes).
En ce qui concerne les nationalités, 46% (16 073) sont de nationalité ukrainienne et, parmi les non-Ukrainiens (18 652) se distinguent la Colombie, le Venezuela, l’Afghanistan, la Syrie, le Mali, le Pérou et le Maroc, tous avec plus de 1 000 personnes bénéficiant d’allocations et de services du système. Les 16% restants correspondent à des personnes de 111 nationalités.
L’inclusion indique également que, entre janvier et mars 2023, les trois situations juridiques les plus courantes parmi les personnes qui ont reçu des prestations et/ou des services du Système d’accueil étaient, dans cet ordre : les bénéficiaires de la protection temporaire, les demandeurs de la protection internationale et les bénéficiaires de la protection internationale.
Il indique également que, sur le nombre total de personnes dans le système à cette date, 41% y étaient depuis moins de six mois, 31% entre six et 12 mois, 20% y étaient depuis plus d’un an, et seulement 3% de plus un an et demi
En ce sens, le ministère explique que la durée moyenne est conditionnée par plusieurs facteurs : les exigences et la phase d’accès au système, les limites maximales de séjour autorisées par le règlement pour les personnes ayant des situations administratives différentes, et le profil socio-économique et leur possibilité réelle de l’accès à l’autonomie grâce à la fois à la perception du revenu et à la connaissance de la langue.
ENTITÉS HÔTE
Cette étude analyse également le rôle des ONG dans ces services, soulignant que la Croix-Rouge, l’ACCEM et le CEAR, avec respectivement 36%, 18% et 15%, sont les trois entités agréées qui concentrent le plus grand nombre de personnes desservies dans le premier trimestre de l’année. Ils sont suivis par la Fondation Apip-Accam, le Cepaim et MPDL.
De la même manière, il indique que les trois centres gérés directement par le ministère de l’Inclusion, de la Sécurité sociale et des Migrations ont accueilli, à cette date, 436 personnes.