Plus de vingt détenus et 15 femmes libérées lors d'opérations policières contre la traite en 2021 à Grenade

Plus de vingt détenus et 15 femmes libérées lors d’opérations policières contre la traite en 2021 à Grenade

GRENADE, 5 août ( ) –

L’unité centrale des réseaux d’immigration illégale de la police nationale a mené un total de neuf enquêtes en 2021 contre la traite des êtres humains dans la province de Grenade, au cours desquelles 15 femmes ont été libérées et 22 personnes ont été arrêtées.

Ce sont des données fournies ce vendredi dans un communiqué de presse du gouvernement de Grenade, à la suite de la visite de la sous-déléguée, Inmaculada López Calahorro, au centre de protection sociale de la Fondation Amaranta, créée en 2021 pour l’amélioration et l’expansion du développement du projet subventionné par le Secrétariat d’Etat à l’Egalité et à la Lutte contre les Violences de Genre pour la prise en charge des femmes et filles victimes de traite et de leurs enfants mineurs ou handicapés.

Ce projet est développé à Grenade avec une partie des un peu plus de 375 000 euros que la Fondation Amaranta a reçus au niveau national pour le développement du Programme de prise en charge intégrale des femmes victimes de traite à des fins d’exploitation sexuelle.

Le nouveau centre vise à « faciliter et développer des processus d’intégration sociale à court, moyen et long terme pour les victimes ». De cette façon, des moyens spécifiques sont mis à leur disposition, tels que le soutien psychosocial, de travail, social et juridique nécessaire pour développer des itinéraires spécialisés qui mènent à une vie autonome sans violence.

Depuis son démarrage, les huit professionnelles qui offrent leurs services au centre ont pris en charge 78 personnes, dont des femmes seules et des femmes avec enfants. En outre, la Fondation Amaranta dispose d’une résidence à Grenade avec un appartement à surveillance moyenne pour l’accueil des femmes et des unités familiales avec un total de cinq lits.

Au cours de sa visite, la sous-déléguée a souligné l’importance pour les institutions publiques de développer des politiques de prise en charge de ces victimes. « Nous ne devons pas oublier que l’exploitation sexuelle et la traite à des fins d’exploitation sexuelle sont de graves violations des droits humains qui affectent des centaines de femmes et de filles en Espagne. »

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